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Négos avec les pharmaciens: pas encore de date

MONTRÉAL – Les négociations n’ont toujours pas repris entre Québec et les pharmaciens concernant les nouveaux services que ces derniers doivent pouvoir dispenser. Aucune date n’a été arrêtée pour la reprise formelle des discussions, mais ce ne serait qu’une question de temps.

Au ministère de la Santé et des Services sociaux, jeudi, on assurait qu’il ne faut pas y voir une rupture ni même un enlisement des négociations.

«Pour nous, les négociations vont bon train», a indiqué jeudi l’attachée de presse du ministre Gaétan Barrette, Johanne Beauvais.

La Loi modifiant la Loi sur la pharmacie avait pourtant été adoptée en décembre 2011, et devait entrer en vigueur en septembre 2013. Mais un différend était apparu entre les parties, ce qui avait retardé l’entrée en vigueur des nouvelles dispositions.

À l’Association québécoise des pharmaciens propriétaires, on indiquait jeudi qu’il y a bien eu quelques rencontres entre les parties au printemps et à l’été derniers, mais pas des rencontres de négociation proprement dites. L’AQPP se dit toujours en attente d’une véritable rencontre de négociation sur la question. Aucune date n’a été arrêtée pour l’instant.

Étonnamment, du côté du ministère, on semblait plutôt attendre un signal de l’association des pharmaciens. «On attendait après eux. On attendait un retour de leur part», a commenté Mme Beauvais.

Malgré tout, l’association des pharmaciens affirme avoir senti une «belle écoute» de la part des représentants gouvernementaux.

La loi prévoit que sept nouveaux services doivent pouvoir être offerts par les pharmaciens, à savoir prolonger une ordonnance; ajuster une ordonnance; effectuer la substitution d’un médicament en cas de rupture d’approvisionnement; administrer un médicament afin d’en démontrer l’usage approprié au patient; prescrire et interpréter des analyses de laboratoire; prescrire un médicament pour une condition mineure lorsque le diagnostic est connu et prescrire un médicament lorsqu’aucun diagnostic n’est requis.

Le but de cette loi est de faciliter l’accès aux soins de première ligne, dans un contexte où il manque de médecins de famille.

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