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CB: début des paiements pour les parents

VANCOUVER – Le gouvernement de la Colombie-Britannique a fait part dimanche de son intention d’aider les parents à payer les coûts des services de garde, alors que la rentrée scolaire semble avoir été repoussée aux calendes grecques en raison d’une grève des enseignants.

Selon le ministre de l’Éducation Peter Fassbender, les parents qui s’inscrivent sur le site Internet du gouvernement devraient recevoir 40 $ par jour dès la fin septembre ou le début d’octobre, bien que le ministère ait plus tard mentionné que les paiements seront en fait effectués après la fin de la grève.

Plusieurs parents craignaient que les frais de garde deviennent un problème si l’école ne débutait pas à temps et, en juillet, le gouvernement a proposé de donner de l’argent aux parents ayant des enfants de 12 ans et moins si cela s’avérait être le cas.

Pour Jim Iker, de la Fédération des enseignants de la Colombie-Britannique, le geste mérite toutefois des critiques, allant même jusqu’à parler d’un pot-de-vin n’apportant aucune aide.

Le ministre a toutefois défendu le programme, dimanche, soutenant que les paiements étaient dans le meilleur intérêt des parents.

L’annonce ministérielle survient après que les enseignants et leurs employeurs se furent réunis pendant trois jours pour tenter de parvenir à un accord qui mettrait fin — ou, à tout le moins, suspendrait — une grève menaçant de faire dérailler la rentrée prévue mardi. Mais les espoirs que l’école recommence tel que prévu sont désormais partis en fumée, après que le médiateur ayant organisé les discussions eut quitté la dernière session de négociation, déclarant que les deux camps étaient trop éloignés l’un de l’autre.

Malgré l’effondrement du processus, le ministre a réitéré sa promesse de ne pas recourir à une loi spéciale, ce qui fait encore davantage planer l’incertitude sur la reprise des cours. M. Fassbender soutient que l’écart entre les enseignants et l’employeur est supérieur à 300 millions $. Les deux parties ont dit vouloir négocier durant le long week-end dans l’espoir de parvenir à un accord, mais M. Iker et le négociateur gouvernemental ont affirmé que les classes ne débuteraient sans doute pas à temps.

Les 40 000 enseignants sont entrés en grève deux semaines avant les vacances estivales, offrant une pause prolongée à 500 000 élèves du réseau scolaire public.

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