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La Nouvelle-Écosse interdira la fracturation

HALIFAX – Le gouvernement de la Nouvelle-Écosse a fait savoir qu’il présentera cet automne un projet de loi interdisant la fracturation hydraulique à forts volumes dans une perspective d’exploitation de gaz de schiste.

Le ministre de l’Énergie Andrew Younger dit croire que la population n’est pas à l’aise avec la fracturation hydraulique.

Cette annonce survient moins d’une semaine après qu’un groupe d’experts eut publié un rapport indiquant que la fracturation ne devrait pas être permise jusqu’à ce que davantage de recherches indépendantes aient été menées sur les impacts de cette technique sur la santé, l’environnement et l’économie.

Un moratoire de deux ans sur la fracturation hydraulique a été instauré en 2012, dans la foulée de la croissance de la grogne populaire en Nouvelle-Écosse et dans la province voisine du Nouveau-Brunswick. Toujours selon M. Younger, le gouvernement libéral a pris sa décision à la suite d’avis reçus de la part du public, y compris des leaders autochtones de la province.

«Les Néo-Écossais ont très largement indiqué leurs inquiétudes à l’idée de permettre de la fracturation hydraulique à fort volume dans le cadre de l’exploitation du gaz de schiste dans cette province, à ce moment-ci, a précisé le ministre par communiqué. Les ressources fossiles appartiennent aux Néo-Écossais, et nous devons respecter cette confiance que l’on nous porte pour comprendre leurs inquiétudes.»

Les partisans de la fracturation soutiennent que l’exploitation pourrait relancer l’économie stagnante de la province et réduire sa dépendance envers les centrales au charbon polluantes.

La fracturation hydraulique est un processus impliquant l’injection sous pression d’eau et de produits chimiques dans des couches de roche pour y libérer le pétrole et le gaz naturel qui y sont coincés.

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