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Les villes se donnent des cibles de réduction des GES

Si les villes arrivaient à réduire d’ici 2050 leurs émissions de l’ordre de 8 Gigatonnes de Co2 par an, cela correspondrait à réduire de moitié les émissions liées à l’utilisation du charbon dans le monde.

C’est ce qui ressort d’une étude du C40 Cities Climate leadership group qui regroupe les 40 plus grosses villes au monde.

Parmi les mesures ayant le plus d’impact, l’étude cible la construction de logements écoénergétiques qui contribuerait à hauteur de 15% de la cible. La modernisation et l’utilisation accrue du transport en commun (12% de la cible) et l’électrification des véhicules (11% de la cible) sont les deux autres secteurs qui rapporteraient le plus en termes de réduction. Les baisses de consommation liées à l’éclairage des maisons et à l’utilisation des électroménagers représentent 11% de la cible de réduction de 8 GtCo2.

Si la Ville de Montréal ne fait pas partie du C40, elle dispose néanmoins d’un plan de réduction des GES. Ce dernier prévoit de réduire de 30% sous le niveau de 1990, les émissions de GES.

Si la Ville a déjà baissé de 6% des émissions de GES entre 1990 et 2009, elle le doit principalement au remplacement des vieux chauffages au mazout, à une meilleure gestion des déchets et au captage des biogaz dans les sites d’enfouissement. Par contre, la hausse des émissions liées au transport routier ferroviaire, maritime et aérien (+5%) a annihilé les efforts liés à l’utilisation accrue du transport en commun (+10% entre 1990 et 2009).

Selon les calculs de l’ancienne présidente du comité exécutif, Josée Duplessis, si toutes les actions du plan étaient mises en place, la diminution ne serait que de 22% d’ici 2020 et non pas -30% tel que ciblé.

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