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Jocelyn Dupuis en appellera de son verdict

Photo: www.ceic.gouv.qc.ca

MONTRÉAL – L’ex-directeur général de la FTQ-Construction, Jocelyn Dupuis, portera en appel son verdict de culpabilité pour fraude et fabrication de faux documents rendu le 26 septembre dernier.

Son avocat, Me Jean-Daniel Debkoski, a confirmé mardi à La Presse Canadienne que son client en appellerait de la décision du juge de première instance, Denis Lavergne, alors qu’il s’apprêtait à se présenter devant ce même juge pour discuter des représentations sur peine de son client.

Le juge Lavergne avait suggéré aux parties d’être en Cour ce mardi pour présenter une proposition commune de sentence, à défaut de quoi l’étape des représentations risquait d’être repoussée au mois de février 2015.

Les parties ne se sont toutefois pas entendues mais le juge Lavergne aurait réussi a dégager une date plus rapprochée, le 13 novembre prochain, de sorte que les parties pourront plaider leur cause.

Jocelyn Dupuis avait plaidé non coupable à ces accusations liées à des comptes de dépenses totalisant 225 000 $ qu’il avait présentés pendant près d’un an, entre 2007 et 2008, et qui étaient en grande partie appuyés sur des reçus fictifs qu’il rédigeait lui-même ou sur des comptes de dépenses artificiellement gonflés.

Le juge Denis Lavergne avait estimé que la preuve était «solide, recherchée et accablante».

Jocelyn Dupuis, qui avait admis avoir fabriqué de faux reçus et gonflé ses dépenses, alléguait que l’argent servait à rembourser des sommes qu’il payait comptant en soutien à des activités syndicales.

Le juge Lavergne toutefois estimé que cette proposition «défiait le bon sens, la logique et la raison».

Au cours de la période analysée par la poursuite, l’ex-directeur général avait remis 43 rapports de dépenses totalisant 225 000 $. La Sûreté du Québec s’était plus particulièrement penchée sur 144 reçus irréguliers de six restaurants montréalais, qui représentent potentiellement plus de 63 000 $ de réclamations fictives ou gonflées. La preuve démontrait notamment que l’ancien directeur général n’hésitait pas à commander plus d’une bouteille de vin de 300 $ ou même 400 $ pour arroser ses repas.

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