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Entente à l'amiable entre Boisclair et la CAQ

QUÉBEC – L’ancien député caquiste Jacques Duchesneau a présenté ses excuses et le chef François Legault a reconnu ses torts, mettant ainsi fin à la poursuite en diffamation intentée par André Boisclair.

Les parties ont conclu une entente à l’amiable.

M. Boisclair, alors délégué général du Québec à New York, avait intenté une poursuite de 200 000 $ en diffamation contre MM. Duchesneau, Legault et la CAQ à l’automne 2013 à la suite des commentaires émis par l’ex-député de Saint-Jérôme.

M. Duchesneau avait insinué à maintes reprises qu’il pourrait exister un lien entre une subvention de 2,5 millions $ accordée à un projet de restauration piloté par l’entrepreneur Paul Sauvé, l’infiltration de l’entreprise de ce dernier par le crime organisé et la consommation passée de cocaïne de M. Boisclair.

De son côté, le chef de la CAQ avait appuyé son député en se présentant à ses côtés lors d’un point de presse.

Dans un communiqué diffusé par la Coalition avenir Québec, lundi, M. Duchesneau reconnaît que les propos qu’il a tenus les 25 et 26 septembre 2013 ont pu mener à «des conclusions inexactes et non fondées à l’égard de M. Boisclair, portant ainsi atteinte à sa réputation».

Par conséquent, M. Duchesneau présente des excuses pour le préjudice subi par l’ancien chef du Parti québécois et M. Legault, souligne le communiqué, regrette le préjudice causé à M. Boisclair.

Les détails de l’entente sont confidentiels et les parties ont précisé qu’elles ne feront aucune autre déclaration publique à ce sujet. La CAQ tient toutefois à mentionner qu’aucun des frais encourus dans cette cause ne sera imputé à l’Assemblée nationale.

L’ex-chef péquiste réclamait 100 000 $ aux défendeurs pour réparation des dommages moraux ainsi que 100 000 $ supplémentaires pour leurs manquements «illicites et intentionnels» à ses droits fondamentaux. Il accusait aussi la CAQ d’avoir orchestré une «fausse controverse» pour en récolter des gains partisans.

M. Boisclair exigeait une lettre de rétractation et d’excuses publiée aux frais des défendeurs dans tous les médias ayant mentionné les propos de M. Duchesneau.

L’ex-leader péquiste avait demandé à être relevé de ses fonctions de délégué général du Québec à New York après s’être adressé à la cour pour laver sa réputation.

Il est devenu, depuis, conseiller spécial à temps partiel du ministre l’Environnement, David Heurtel, sur les questions touchant les changements climatiques.

Il occupe également la présidence du COMEX, le Comité d’examen environnemental responsable de tenir des audiences sur le territoire régi par la Convention de la Baie-James.

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