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Offre acceptée à la Station touristique Stoneham

Rédaction - La Presse Canadienne

MONTRÉAL – Des employés de la Station touristique Stoneham ont majoritairement appuyé une offre d’une durée de cinq ans ayant été bonifiée jusqu’à la toute dernière minute.

Ils avaient été invités à assister à une assemblée générale mercredi soir. Juste avant le début de la réunion, la partie patronale y est allée de quelques concessions, ce qui a assurément eu un impact sur le résultat du vote.

En entrevue à La Presse Canadienne, le président du syndicat, Luc Forbeaux, a précisé que la direction avait accepté qu’un régime de retraite soit instauré. Il a enchaîné en disant que la période nécessaire pour pouvoir changer d’échelon salarial a été revue à la baisse, passant de 1400 à 900 heures.

M. Forbeaux a ajouté qu’au moment où la convention collective sera entérinée,les employés saisonniers verront automatiquement leur temps de travail accumulé être bonifié de 300 heures.

En tout, 88 syndiqués ont participé au vote et 85 pour cent d’entre eux ont suivi la recommandation de leur syndicat en se prononçant en faveur de la proposition patronale.

Ces travailleurs, dont la plus récente convention collective était arrivée à échéance en mai, étaient en lock-out depuis la fin novembre. Il s’agit de mécaniciens, de préposés aux remontées mécaniques, de membres de la patrouille de ski, de fabricants de neige artificielle ainsi que de membres du personnel affectés à la sécurité, au stationnement et à l’entretien des bâtiments.

Selon M. Forbeaux, pour certains d’entre eux, le retour au travail pourrait avoir lieu dès jeudi.

D’après lui, ils auront la possibilité de reprendre le boulot la tête haute.

«On a livré une lutte. On estime qu’on a gagné la bataille», a-t-il déclaré visiblement fier du dénouement des négociations.

Il a toutefois reconnu que le camp syndical n’avait pas enregistré une victoire totale.

«On a essayé d’avoir un rattrapage salarial. Sur ce point-là, on n’a pas pu aller chercher grand-chose», a-t-il admis.

Ce dernier résultat n’a sans doute pas été une surprise pour M. Forbeaux puisqu’il a souligné que le ton des pourparlers avait radicalement changé dès l’instant où il a été question d’argent.

«Ça a été tout à fait cordial jusqu’à ce qu’on parle des affaires monétaires», a-t-il observé.

Malgré le froid sur cet enjeu, M. Forbeaux persiste à croire qu’il n’y aura pas d’animosité à l’égard du patronat au moment où les employés vont reprendre le collier.

«On doit maintenant tourner la page et s’orienter vers le futur. On va tout faire pour que ça se passe bien. On n’a pas de rancoeur», a-t-il conclu d’un ton optimiste.

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