Des enseignants gonflés à bloc
Des enseignants ont fait mercredi la classe devant les bureaux montréalais du ministère de l’Éducation, des Loisirs et du Sport.
«On a décidé de rapprocher la classe du gouvernement pour lui montrer ce qui s’y passe», a expliqué la présidente de la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE), Josée Scalabrini. Elle a rappelé leur opposition à l’augmentation des ratios maître/élèves et à l’intégration des élèves ayant des difficultés particulières dans les classes régulières sans considération pour l’attention qu’ils demandent.
Le gouvernement et les syndicats ont commencé à discuter au sujet du renouvellement du contrat de travail des enseignants. M. Scalabrini entend donner une chance à la négociation.
La convention collective des 62 000 enseignants de la FSE vient à échéance le 31 mars prochain. Après cela, ils pourront exercer des moyens de pression, dont la grève.
«Il y a une colère qui gronde chez les enseignants, a dit Josée Scalabrini. Ce que je vois sur le terrain, je ne l’avais jamais vu. Les enseignants veulent que ça aille plus vite et qu’on hausse le ton.»