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Le défi de l'emploi au Nouveau-Brunswick

Le Nouveau-Brunswick est à la croisée des chemins et la province se doit de prendre des décisions difficiles, mais nécessaires pour son avenir, a soutenu le premier ministre Brian Gallant à l’occasion de son premier discours sur l’État de la province.

Le «statu quo» n’est plus acceptable, a tranché le premier ministre, disant vouloir s’attaquer au problème du chômage dans la province, mais aussi de l’analphabétisme.

Brian Gallant a soutenu que le Nouveau-Brunswick se doit de devenir une province tournée vers l’avenir, qui ne mise plus seulement sur les secteurs économiques traditionnels que sont la pêche, l’agriculture et la foresterie.

Selon lui, la province doit s’imposer comme un leader en matière de nouvelles technologies.

Il a ajouté qu’il ferait tout en son possible pour permettre au projet de pipeline Énergie Est de TransCanada d’aller de l’avant, ce qui contribuera à créer des emplois dans la province.

Tout comme au Québec, où le gouvernement a amorcé une révision des programmes, Brian Gallant a indiqué que les ministères et les programmes seront analysés afin de les rendre plus «efficaces».

«Les gens pensent alors automatiquement à des coupes. Mais ce qu’on veut, c’est être plus productif. Avec votre aide, un grand pourcentage de cet argent pourra venir d’un accroissement de l’efficacité», a-t-il dit.

Le gouvernement libéral de Brian Gallant a déjà révélé vouloir réduire ses dépenses de 600 millions de dollars annuellement. La province est dans le rouge depuis six ans et a une dette qui frôle les 12 milliards de dollars.

«Cette révision n’est pas idéologique. Elle ne vient pas de gens qui se disent  »ah le gouvernement est trop gros ». Non, nous avons simplement une vision pragmatique», a-t-il insisté.

Prenant la parole devant un parterre de gens d’affaires, le premier ministre a dit vouloir mettre en place un contexte favorable pour leur permettre de prospérer et de créer des emplois.

«Nous voulons avoir le taux d’imposition le plus bas pour les petites entreprises à l’est du Manitoba», a-t-il promis, tout en étant chaudement applaudi par la communauté d’affaires.

En échange, il a demandé aux dirigeants des entreprises d’investir dans la recherche et le développement, afin d’offrir des produits et des services adaptés aux besoins actuels et futurs.

La création d’emplois passe aussi par une main d’oeuvre qualifiée, a-t-il ajouté. Pour ce faire, il a annoncé la création d’un programme de dix ans dédié à améliorer le système d’éducation de la province.

«Il est nécessaire d’avoir une stratégie pour la formation des travailleurs. Le programme sera développé avec l’ensemble des partis politiques, mais aussi des leaders de la communauté et les entreprises», a expliqué le premier ministre, qui a décrit l’initiative comme étant «non-partisane».

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