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Halifax, la preuve du succès d'Échec au crime

HALIFAX – L’information anonyme concernant le complot présumé en vue de perpétrer une tuerie dans un centre commercial de Halifax à la Saint-Valentin serait la plus importante jamais reçue au pays, selon le président de l’association canadienne Échec au crime, Ralph Page.

Grâce à ce renseignement, la police de la capitale néo-écossaise a déclenché une enquête qui a permis de déjouer le complot présumé et d’accuser deux personnes de conspiration en vue de commettre un meurtre. Ralph Page affirme que cette situation témoigne du rôle de son organisation dans la prévention du crime au pays.

Les deux accusés, Lindsay Kantha Souvannarath, 23 ans, et Randall Steven Shepherd, 20 ans, comparaîtront mardi devant la cour provinciale de Nouvelle-Écosse à Halifax.

Dans ce dossier, les policiers ont reçu uniquement l’avertissement anonyme en provenance d’Échec au crime, souligne le commandant divisionnaire de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) en Nouvelle-Écosse, Brian Brennan.

M. Brennan affirme que l’enquête a démarré tout de suite après la réception de ce renseignement, qui provient de quelque part au Canada. La nature anonyme du système d’Échec au crime, fondé aux États-Unis en 1976, empêche d’être plus précis sur son origine.

Ralph Page a précisé qu’il existe plus de 100 programmes locaux d’Échec au crime à travers le Canada, tous des organismes sans but lucratif administrés par des bénévoles. Les renseignements transmis grâce à ce système ont aidé à procéder à plus de 190 000 arrestations, selon le site web de l’association.

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