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Un étudiant suspendu veut retourner en classe

HALIFAX – Les avocats représentant un étudiant en dentisterie de l’Université Dalhousie, à Halifax, affirment que leur client est le seul qui demeure suspendu de la pratique clinique pendant qu’il tente de régler les problèmes liés à des messages controversés supposément mis en ligne sur Facebook.

L’école a annoncé lundi qu’elle avait permis aux 12 élèves masculins de réintégrer leur pratique clinique moins de deux mois après avoir été suspendus pour avoir apparemment participé à un groupe Facebook qui contenait des propos sexuellement violents au sujet de leurs collègues de classe féminines.

La firme qui représente Ryan Millet a indiqué que son client n’avait pas eu l’autorisation de retourner en clinique et avait appris la décision de l’Université Dalhousie, en ce qui concerne les autres étudiants, par les médias.

Le président de l’université, Richard Florizone, a déclaré lundi que le comité de révision académique avait pris la décision après avoir regardé les messages mis en ligne, avoir rencontré chacun des étudiants et avoir reçu des rapports et des soumissions légales.

La firme représentant M. Millet affirme qu’elle espère qu’une décision de ce comité sera rendue cette semaine aussi en ce qui le concerne, alors qu’il se bat pour laver sa réputation.

Les étudiants qui réintégreront la pratique clinique devront respecter plusieurs conditions, incluant une supervision serrée, la participation dans un programme de justice réparatrice et l’obligation d’assister à des classes de communication et de professionnalisme.

L’établissement a également indiqué que les membres du public se feront demander s’ils préféreraient ne pas être traités par l’un des hommes ayant été suspendus. Si un patient choisit de ne pas être traité par l’un des hommes, on lui assignera un autre étudiant.

Les avocats de M. Millet affirment que le programme de justice réparatrice lui a été aussi été offert, mais il devait pour cela admettre avoir commis des gestes non professionnels.

L’homme aurait accepté d’y participer pour faciliter la guérison de ses collègues de classe, ont expliqué ses avocats, mais il refuse d’admettre qu’il était coupable de gestes non professionnels.

Il n’a donc pas eu le droit de continuer à y participer.

Selon la CBC, les membres du groupe ont voté sur Facebook pour la femme qu’ils voudraient dégrader sexuellement, ont blagué sur le fait d’utiliser du chloroforme sur des femmes et ont affiché une femme en bikini avec la légende «Baisez jusqu’à ce que le stress soit disparu, ou que la fille soit inconsciente».

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