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Complot évité à Halifax: devant la Cour en avril

HALIFAX – Les deux personnes accusées d’avoir planifié une attaque dans un centre commercial de Halifax le jour de la Saint-Valentin se présenteront de nouveau devant la Cour provinciale de la Nouvelle-Écosse le 10 avril pour connaître la date de leur enquête préliminaire.

Lindsay Kanittha Souvannarath, une femme de 23 ans de Geneva, en Illinois, et Randall Steven Shepherd, un résidant de la capitale néo-écossaise âgé de 20 ans, sont accusés de complot dans le but de commettre un meurtre.

Ils font aussi face à des accusations de complot dans le but de déclencher un incendie, de possession illégale d’armes dans un dessein dangereux pour le public et d’avoir proféré des menaces sur les médias sociaux.

La date pour la suite des procédures a été déterminée vendredi matin après une brève audience. Les deux présumés complices étaient présents au tribunal, mais leurs avocats respectifs ne se sont pas adressés aux médias après l’audience.

En marge de celle-ci, la procureure Shauna MacDonald a déclaré que la Couronne recevait toujours de nouvelles preuves obtenues par la police. Elle prévoit en communiquer certaines aux avocats de la défense lundi.

«D’une façon ou d’une autre, ce sera un processus complexe à cause de la nature des charges, a-t-elle dit. Je n’ai pas encore étudié toutes les preuves. Il y en aura encore davantage.»

Après les arrestations, la Gendarmerie royale du Canada et la police régionale de Halifax ont sollicité l’aide du public pour leur enquête. Quelques jours plus tard, les policiers ont indiqué avoir reçu de nombreux renseignements concernant les deux accusés et leurs activités en ligne.

Les informations policières qu’a obtenues la Couronne laissent supposer que les infractions qui se sont déroulées entre le 6 janvier et le 14 février l’ont été de concert avec James Lee Gamble, un homme de 19 ans qui a été retrouvé mort dans son domicile de Halifax le 13 février. Les deux accusés ont été arrêtés à l’aéroport de la ville le même jour.

Aucune des allégations n’a encore été prouvée en Cour.

Vendredi, la procureure Shauna MacDonald a mentionné que jusqu’à maintenant, aucun des deux accusés n’a demandé sa mise en liberté sous caution, bien qu’ils aient la possibilité de le faire. Elle a souligné que s’ils déposaient éventuellement une demande de libération, la Couronne s’y opposerait.

Les autorités policières estiment que si le complot n’avait pas été déjoué quelques heures avant le moment choisi par les conspirateurs, l’attaque planifiée au centre commercial pour la Saint-Valentin aurait pu faire plusieurs morts.

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