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Les pharmaciens d'hôpitaux acceptent l'accord

Rédaction - La Presse Canadienne

DRUMMONDVILLE, Qc – Les membres de l’Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec ont ratifié à la quasi-unanimité l’entente de principe intervenue la semaine dernière avec le gouvernement du Québec.

Réunis dimanche après-midi en assemblée générale à Drummondville, 650 pharmaciens ont accepté à 98,9 pour cent, leur nouvelle entente de travail d’une durée de cinq ans.

Selon l’Association, l’accord reconduit entre autres les mesures particulières en vigueur dans l’entente de travail précédente, dont le maintien d’un horaire de 40 heures et diverses primes salariales.

Les primes représentent de 15 à 45 pour cent du salaire des pharmaciens d’établissement. Leur maintien, a indiqué le président de l’APES, le pharmacien François Paradis, était le principal objectif du comité de négociation.

Par ailleurs, l’Association rappelle qu’elle ne négocie pas ce qu’on appelle les «paramètres réseau». En conséquence, l’entente prévoit, comme à l’habitude que s’appliqueront aux pharmaciens d’établissements les augmentations salariales et conditions générales qui seront conclues pour les autres employés syndiqués du réseau de la santé et des services sociaux.

M. Paradis s’est félicité du fait que le résultat de la négociation démontre selon lui qu’une rémunération concurrentielle par rapport à celle des pharmaciens salariés du secteur privé est indispensable à la reconstruction de la pharmacie hospitalière au Québec, minée dit-il par 15 ans de pénurie.

Dans une perspective à long terme, l’Association vise une rémunération fondée sur des échelles salariales concurrentielles, plutôt que sur des primes. « Sur ce plan, toutefois, c’est malheureusement partie remise», a averti M. Paradis.

Le groupe note qu’il y a encore des problèmes «critiques» relativement à la pénurie de pharmaciens d’établissement de santé qui touche toutes les régions du Québec. Au 1er avril 2014, 260 postes de pharmaciens hospitaliers étaient non comblés soit une pénurie de 20 pour cent.

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