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Pas de port pétrolier au Québec pour TransCanada

TransCanada ne construirait finalement pas de port pétrolier au Québec, le long de son projet de pipeline, a rapporté La Presse mercredi.

Le port devait initialement se faire à Cacouna, en pleine pouponnière à bélugas. La pression populaire semble avoir eu raison des visées de l’entreprise albertaine, même si cette dernière refuse de confirmer l’information pour le moment.

Dans sa nouvelle mouture, le projet de pipeline relierait directement le Nouveau-Brunswick avec les champs pétrolifères de l’Alberta, selon La Presse. Le Québec serait toujours traversé par 700km de pipelines, mais les retombées économiques seraient moins grandes.

Or le gouvernement Couillard a toujours signifié qu’il soutiendrait le projet uniquement s’il procurait des retombées économiques et fiscales pour le Québec, souligne le quotidien montréalais qui souligne que le gouvernement québécois demande désormais la suspension de l’étude du projet par l’Office national de l’énergi (ONÉ) le temps que l’entreprise albertaine remette son projet à jour.

L’organisme Greenpeace Canada n’a pas tardé à réagir. «Les menaces pour l’environnement, les communautés, l’eau potable et l’aggravation de la crise climatique liées au pipeline ne disparaitront pas même si TransCanada abandonne son projet de port au Québec», a déclaré son porte-parole Patrick Bonin qui demande au gouvernement québécois de ne plus soutenir le projet.

À ce sujet, le Parti québécois à réitéré sa demande faite au gouvernement Couillard de reprendre la main dans le dossier. «Jusqu’à quand le gouvernement attendra-t-il pour connaître les plans de TransCanada? À ce jeu du chat et de la souris, c’est au gouvernement du Québec d’imposer ses règles, car c’est de notre intégrité territoriale dont il est question, ici», a déclaré le député Bernard Drainville.

Les audiences publiques de l’ONÉ, un organisme fédéral, doivent débuter cet automne et devraient s’échelonner sur plusieurs mois. Le gouvernement du Québec a aussi prévu de mandater le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) pour arrêter la position qu’il présentera devant l’ONÉ, mais il attend des documents officiels de TransCanada.

 

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