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Carcasses de mammifères marins dans le fleuve: appel aux citoyens

Photo: Getty Images
Rédaction - La Presse Canadienne

MONTRÉAL – Avec l’arrivée du printemps et de la fonte des glaces, le Réseau québécois d’urgences pour les mammifères marins demande la collaboration des riverains et autres utilisateurs du fleuve Saint-Laurent pour signaler rapidement la découverte de carcasses.

Des centaines de carcasses de mammifères marins, des phoques et des baleines notamment, se sont échouées au cours de l’hiver. Elles représentent des informations précieuses pour la conservation et la recherche scientifique.

Selon l’espèce et l’état de la carcasse, des bénévoles ou des partenaires du Réseau se rendront sur le site de l’échouage pour recueillir des données supplémentaires, comme le sexe et l’âge de l’animal. Ces données permettent entre autres de suivre les populations de mammifères marins du Saint-Laurent.

Certaines espèces font l’objet d’un programme de surveillance plus serré. Par exemple, dans le cas des bélugas, Pêches et Océans Canada poursuit un programme d’échantillonnage systématique des carcasses. Si elles sont très fraîches, elles sont envoyées à la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal, à Saint-Hyacinthe, pour un examen complet. Cette nécropsie permet de déterminer entre autres la cause de la mort, les pathologies et la contamination par divers produits toxiques.

Si l’état de la carcasse ne justifie pas ce déplacement, l’Institut national d’écotoxicologie du Saint-Laurent effectue un échantillonnage sur place permettant de déterminer à tout le moins l’âge du béluga, son sexe et les concentrations de divers contaminants dans le gras de l’animal.

Le Réseau québécois d’urgences pour les mammifères marins existe grâce à l’implication d’une quinzaine d’organisations privées et gouvernementales et d’une centaine de bénévoles. Il a pour mandat d’organiser, de coordonner et de mettre en œuvre des mesures visant à réduire les mortalités accidentelles de mammifères marins, à secourir ceux qui sont en difficulté et à favoriser l’acquisition de connaissances auprès des animaux morts dans les eaux du Saint-Laurent limitrophes du Québec.

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