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PQ: Martine Ouellet appuyée par des syndicats

Photo: Archives Métro

MONTRÉAL – Des représentants syndicaux des secteurs des mines, de la construction, de la fonction publique et de l’industrie manufacturière se sont présentés aux côtés de la candidate à la direction du PQ Martine Ouellet, vendredi à Montréal, pour lui accorder leur appui.

Et la seule femme candidate au leadership du Parti québécois a profité de l’occasion pour plaider que le PQ doit redevenir «le parti des travailleurs».

«Le Parti québécois a fait beaucoup pour les travailleurs du Québec: le Code du travail, la CSST. On a beaucoup donné d’outils, mais là, je pense qu’avec toutes les nouvelles technologies, c’est le temps de moderniser un peu. Il est possible de concilier, d’être favorable aux travailleurs et au développement économique. Et c’est ce que j’appelle le développement économique intelligent», a affirmé Mme Ouellet.

Quatre représentants de grandes organisations syndicales affiliées à la FTQ étaient à ses côtés: de la FTQ-Construction, de l’Alliance de la fonction publique du Canada section Québec, du Syndicat des métallos et du Syndicat des machinistes. Plusieurs autres étaient également présents dans la salle. Les syndicats représentés comptent quelque 200 000 membres.

Aux côtés de ces représentants syndicaux, Mme Ouellet a formulé des engagements qui reprennent certaines demandes traditionnelles des syndicats au Québec, parmi lesquelles un resserrement des dispositions anti-briseurs de grève pour les ramener à leur esprit d’origine, à savoir empêcher l’embauche de travailleurs de remplacement lors d’un conflit de travail. Les syndicats militent depuis des années pour que le Code du travail soit ainsi resserré, particulièrement à cause du télétravail et des nouvelles technologies.

Mme Ouellet a aussi repris une autre revendication traditionnelle des syndicats, soit la mise en vigueur complète des articles de la Loi sur la santé et la sécurité du travail, particulièrement en matière de prévention.

La candidate s’est aussi engagée à élaborer une véritable politique de l’aérospatiale pour consolider ce secteur.

Des représentants syndicaux présents, comme Daniel Roy, directeur québécois du syndicat des Métallos, ont décrit Mme Ouellet comme une bouffée d’air frais.

«Enfin, enfin, on a une candidate qui défend nos valeurs, qui défend une société progressiste, qui défend la classe moyenne et qui, non seulement jase, mais veut être dans l’action. Elle veut moderniser certaines de nos lois du travail comme la loi anti-scabs. On a là avec nous une candidate de valeur et progressiste, une femme qui aime le Québec. C’est une bouffée d’air pour le monde du travail, pour nous autres les travailleurs», a opiné M. Roy.

De son côté, Mme Ouellet a rejeté l’idée voulant que l’appui de représentants syndicaux puisse nuire à son image. «Moi je pense que ça va m’aider, parce que les syndicats, ce sont les travailleurs, les syndicats c’est une force au Québec. Ce sont les syndicats qui ont créé la classe moyenne au Québec. Les syndicats sont les deuxièmes meilleurs redistributeurs de la richesse au Québec après le gouvernement», a commenté la candidate.

Les trois autres représentants syndicaux à ses côtés étaient David Chartrand, du Syndicat des machinistes, Yves Ouellet, de la FTQ-Construction, et Magali Picard, de l’Alliance de la fonction publique du Canada section Québec.

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