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Nombre inconnu de Canadiens coincés au Népal

OTTAWA – Ottawa continue de se défendre de ne pas en faire assez pour les Canadiens coincés au Népal depuis le séisme de samedi.

Quatre ministres se sont présentés devant la presse, jeudi après-midi, dans le foyer de la Chambre des communes, pour réitérer que leur «priorité numéro un» est d’aider les Canadiens, y compris ceux éloignés de Katmandou.

Un premier C-17 qui s’est posé à Katmandou mercredi a évacué 96 personnes vers New Delhi. Un second avion canadien est en route, avec à son bord 51 militaires qui doivent prêter main forte aux efforts des secouristes. Il pourra éventuellement évacuer d’autres Canadiens.

Au ministère canadien des Affaires étrangères, on croit qu’environ 500 Canadiens étaient au Népal au moment du tremblement de terre. On sait qu’une centaine a quitté le pays à bord de vols commerciaux, en plus des 96 évacués par avion militaire.

La ministre d’État Lynne Yelich, responsable des affaires consulaires, ne peut pas dire cependant combien de Canadiens manquent à l’appel.

«Nous continuons à travailler sans relâche pour localiser les Canadiens (…) et pour nous assurer qu’ils sont en sécurité et qu’ils reçoivent l’aide et les soins appropriés», a assuré la ministre, insistant qu’elle en fait aussi beaucoup pour les Canadiens coincés dans les régions isolées du pays.

«Nous allons continuer à coordonner des efforts de secours avec nos alliés qui ont des ressources dans ces régions, a-t-elle dit. Notre personnel consulaire fournit à nos alliés les dernières coordonnées connues des Canadiens dans les régions isolées.»

Encore une fois, le ministre de la Défense, Jason Kenney, a justifié les difficultés canadiennes par l’absence de représentation diplomatique autre que symbolique au Népal.

Depuis 2013, le Canada est représenté par un consul honoraire à Katmandou: Dr. Buddha Basnyat, un médecin.

Selon le ministre, les États-Unis et le Royaume Uni «étaient mieux préparés pour aider les gens sur le terrain» parce que ces deux pays ont, «depuis des décennies, des missions permanentes avec des douzaines (d’employés)».

«La raison pour laquelle les gens vont au Népal, c’est parce que c’est un petit pays très, très éloigné de la civilisation, dit-on. Alors, c’est la raison pour laquelle nous n’avons pas décidé d’avoir une mission permanente avec des ressources comme ça», a tenté d’expliquer M. Kenney.

Par ailleurs, 200 militaires attendent, à Trenton, d’être déployés au Népal.

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