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Des fossiles nous informent sur l’avenir d’espèces

Photo: Métro

HALIFAX – Une équipe internationale de chercheurs tente de prédire quelles espèces marines et régions océaniques sont les plus à risque d’extinction, en étudiant 23 millions d’années de fossiles.

Des écologistes, biologistes et paléontologues, dont certains des provinces de l’Atlantique, ont comparé les fossiles — des instantanés du passé — avec les données actuelles sur les régions océaniques les plus touchées par l’activité humaine et les changements climatiques.

Les chercheurs ont ainsi identifié deux secteurs particulièrement à risque: les Caraïbes et le bassin Indo-Pacifique, a indiqué Derek Tittensor, coauteur de l’étude publiée vendredi dans le journal «Science».

Quant aux espèces menacées d’extinction, les scientifiques s’inquiètent pour les baleines, les dauphins, les phoques et les espèces vivant dans des habitats circonscrits, a ajouté le professeur Tittensor, un des deux auteurs de l’étude oeuvrant à l’université Dalhousie, en Nouvelle-Écosse.

Le professeur rappelle que certains organismes sont déjà, par leur nature, plus vulnérables à l’extinction. Si on ajoute à cette prédisposition l’impact des activités humaines, on peut accélérer le risque de disparition de ces espèces.

Selon des données publiées en 2014, les activités humaines ont accéléré d’environ 1000 fois le taux «naturel» d’extinction, explique le professeur Tittensor. Il espère que cette étude permettra de concentrer les efforts de conservation là où la situation serait la plus urgente.

«Ce qui est crucial, ici, c’est que nous parlons d’extinction — donc de phénomènes irréversibles», prévient le professeur d’écologie marine. «Une fois qu’une espèce disparaît, elle ne peut plus revenir. Alors, nous devons réfléchir très sérieusement à notre impact sur la planète.»

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