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L'ADN pour retracer un chien qui fait ses besoins

Rédaction - La Presse Canadienne

VANCOUVER – Le propriétaire d’un immeuble d’appartements de Colombie-Britannique a demandé à tous ses locataires qui possèdent un chien de fournir un échantillon d’excréments de leurs animaux afin de retracer celui qui a fait ses besoins dans la cage d’escalier — et plutôt deux fois qu’une.

Dans une lettre circulaire distribuée à tous ses locataires, le propriétaire écrit que grâce à la technologie moderne, on pourra retracer l’indécrottable récidiviste parmi la trentaine de chiens qui vivent dans l’immeuble de la banlieue de Vancouver. Par contre, le locataire qui refusera de fournir un échantillon de pitou sera évincé.

Cette fameuse technologie, digne d’un «CSI» version canine, est offerte depuis un an au Canada par une entreprise spécialisée, qui peut, grâce à l’ADN, identifier un animal à partir de ses excréments.

Maggie Ashley, de la compagnie PooPrints, soutient que des centaines de conseils de copropriétés au pays songent à recenser l’ADN des chiens des résidants. Elle admet toutefois que les menaces du propriétaire de Burnaby sont pour le moins inusitées.

Un des résidants, Claude Paulin-Dupere, raconte que samedi soir dernier, il a choisi de prendre l’ascenseur, avec son chien, parce que l’odeur dans l’escalier était insoutenable — comme celle d’un cadavre.

Mais le jeune homme de 23 ans n’est pas prêt pour autant à fournir à son détective de propriétaire un échantillon des besoins de son chien, afin de montrer patte blanche. Et il jure qu’il contestera son éviction de l’immeuble, le cas échéant.

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