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Les cibles de GES éviteront des critiques à Harper

OTTAWA – Les nouvelles cibles de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) du premier ministre Stephen Harper ne lui apporteront peut-être pas de chaudes félicitations au prochain sommet du G7, mais elles pourraient lui épargner quelques critiques.

M. Harper est attendu au sommet des leaders de juin où son hôte allemand portera son attention sur les changements climatiques pendant que son voisin et autre pays membre du G7, la France, se prépare à tenir un sommet international majeur sur l’environnement en décembre.

La Canada a reçu de nombreuses critiques de partout dans le monde qui l’accusent d’être à la traîne en ce qui a trait aux changements climatiques, mais la semaine dernière, le gouvernement Harper a annoncé qu’il chercherait à réduire ses émissions de GES de 30 pour cent en deçà des niveaux de 2005 d’ici 2030.

La France, qui sera l’hôte du sommet des Nations unies sur le climat en décembre, ainsi que l’Allemagne, n’ont pas laissé transparaître ce qu’ils pensaient de cette annonce. Et pour l’instant, les États-Unis affirment qu’ils veulent en voir plus avant de se prononcer.

Barry Rabe, un expert en politique du climat à l’université du Michigan, affirme que les cibles du Canada apparaissent plus ambitieuses qu’anticipées, mais qu’elles ne sont pas suffisantes pour recevoir les applaudissements des États étrangers.

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