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Le Québec dans le monde: Couverture médiatique conventionnelle pour PKP

Photo: LeMonde.fr, 20 mai 2015

Chaque semaine, Influence Communication surveille et analyse pour Métro la couverture internationale du Québec dans 160 pays du monde et en 22 langues.

Hautement médiatisée au Québec, la nouvelle de l’élection de Pierre Karl Péladeau à la tête du Parti québécois (PQ) n’a pas tellement retenu l’attention de la presse étrangère.

PKP ne doit toutefois pas s’inquiéter de cette situation. La presse étrangère couvre toujours très peu les courses à la chefferie au Québec. Avec les 45 éléments de nouvelles parus dans les grands quotidiens du monde au cours des trois derniers mois, la couverture accordée à M. Péladeau représente le double de celle dont a joui Philippe Couillard lors de la dernière course à la chefferie libérale en 2013 (19 éléments de nouvelle).

Il est par contre important de noter que, au cours des derniers mois, la couverture médiatique de PKP dans la presse étrangère a été moussée par sa prise de position au sujet de la vente du Cirque du Soleil. Sur les 45 éléments de nouvelles, 22 sont consacrés à cette question. On parle donc plutôt d’une vingtaine d’articles portant directement sur M. Péladeau, un chiffre qui se rapproche de la couverture de M. Couillard en 2013.

Un ton plus sévère
Toutefois, le ton de la couverture accordée à Pierre Karl Péladeau est très différent de celui de la couverture des autres aspirants à la chefferie des divers partis ces dernières années. C’est là que le bât blesse.

M. Couillard a surtout eu des articles traitant de sa victoire. En 2007, Mme Marois a vu la presse internationale (44 articles) s’intéresser à sa mise en candidature et à sa victoire comme première femme chef du Parti québécois. Les articles concernant M. Péladeau, eux, parlent beaucoup plus de l’homme que de sa victoire, et ce, sur un ton beaucoup plus dur.

Magnat de la presse. Milliardaire. Le quotidien français Le Monde le décrit même comme un «patron de presse rugueux». L’image de l’homme d’affaires lui colle à la peau dans la plupart des articles, alors que les médias rappellent constamment son implication dans Québecor. Il s’agit même souvent du seul angle de l’article.

Pierre Karl Péladeau peut se consoler: dans chaque article dont il est le sujet principal – et même parfois dans certains autres qui ne traitent pas directement de lui –, les journalistes du monde entier insistent sur ses aspirations souverainistes. Il semble donc être associé à un renouveau souverainiste dans la presse étrangère, une situation que n’a pas connue Mme Marois.

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