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Un sommet sur l’avenir de la rivière des Outaouais

Photo: La Presse Canadienne

MONTRÉAL – La création d’un comité de gestion Québec-Ontario pour la rivière des Outaouais a bien été accueillie par la directrice générale de la Fondation de Gaspé Beaubien, Dominique Monchamp.

Les ministres de l’Environnement des deux provinces, David Heurtel et Glen Murray, ont profité de la première journée du colloque AQUAHACKING, pour annoncer la création d’un comité de gestion conjoint qui regroupera des représentants québécois et ontariens.

Selon Mme Monchamp, la nouvelle représente «une percée extraordinaire». Actuellement, déplore-t-elle, la rivière des Outaouais «est gérée en silo et les données [à son sujet] ne sont pas partagées». En conséquence, ajoute-t-elle, personne ne connaît réellement l’état de santé de ce cours d’eau d’une façon globale en ce moment.

L’avenir de la rivière qui sert de limite entre le Québec et l’Ontario s’est retrouvé au coeur d’un colloque organisé par la Fondation de Gaspé Beaubien — une organisation privée dont l’un des objectifs est la préservation de l’eau.

Le colloque a pris son envol vendredi. Les conférences,les tables rondes et les présentations d’experts portant sur la gouvernance de cet affluent du fleuve Saint-Laurent se sont alors succédé en présence de toute une brochette de politiciens.

La journée de samedi a réellement pris une autre tournure. Ce sont des spécialistes de l’informatique qui se sont retrouvés à l’avant-scène. Ils avaient été invités à élaborer et à mettre au point, dans le cadre d’une compétition,des applications visant à résoudre divers problèmes environnementaux liés à la rivière des Outaouais afin de garantir sa préservation.

Ils ont pu présenter le fruit de leur labeur et s’il faut en croire Dominique Monchamp, ils ont su pondre des propositions à la fois terre-à-terre et prometteuses.

«Par exemple, il y en a une qui s’appelle «River Ranger». C’est une application qui peut permettre au simple citoyen de rapporter des anomalies», a-t-elle mentionné.

Ainsi, ces problèmes potentiels pourraient être cartographiés et les responsables municipaux auraient la possibilité «d’envoyer les vigiles nécessaires», ce qui comblerait une lacune majeure, selon Mme Monchamp.

«Pour l’instant, c’est impossible d’avoir des fonctionnaires pour chaque mètre carré de ce cours d’eau. [Grâce à cet outil], chaque riverain pourrait jouer le rôle de sentinelle», a-t-elle expliqué, enthousiaste.

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