Soutenez

2015, une année «exceptionnelle» pour les tournages

Photo: collaboration spéciale

À lire
Plus avantageux de tourner en Ontario qu’au Québec
Pleins feux sur les tournages au Québec
Qui a déjà mis les pieds à Montréal?

Si vous pensez avoir croisé Amy Adams dans un café, fait votre jogging matinal dans un parc avec Kevin Spacey ou vu Jennifer Garner dans le hall d’un hôtel chic, vous n’avez probablement pas rêvé. Les caméras tournent sans cesse cette année au Québec, où de nombreuses vedettes américaines sont de passage pour participer à un des nombreux tournages que les travailleurs de l’industrie enchaînent un peu partout dans la province.

La moitié de l’année 2015 n’est même pas encore écoulée que déjà la Belle Province a accueilli neuf tournages étrangers, dont le fameux X-Men: Apocalypse. Au Bureau du cinéma et de la télévision du Québec, l’équipe roule à plein régime. «On ne parle pas juste d’une bonne année: 2015 sera une année exceptionnelle. C’est vraiment génial! Et ce n’est pas uniquement à cause de X-Men. C’est l’ensemble des tournages qui font en sorte que la progression se poursuit», lance Andrée Gendron, responsable des communications du BCTQ.

Trois leviers majeurs expliquent que le Québec est un compétiteur sérieux sur le marché mondial, soit les crédits d’impôt, les infrastructures et la variété des lieux de tournage, indique Cyril Loreau, régisseur et responsable du service à la clientèle au BCTQ.

Si les crédits d’impôt trônent au sommet de la liste des incitatifs, la qualité de l’expertise, acquise en grande partie grâce à la venue des grandes pointures américaines de l’industrie du cinéma, et les studios de tournage font de Montréal un des cinq plus grands centres de production en Amérique du Nord, aux côtés de Los Angeles, New York, Toronto et Vancouver.

Sites chouchous des plateaux de tournage au Québec

Que ce soit pour simuler la toundra arctique en plein cœur du Lac-Saint-Jean, le Vietnam en 1967 à Sorel-Tracy, ou encore pour déguiser le Vieux-Montréal en Chicago, le Québec est un grand plateau de tournage à ciel ouvert.

[protected-iframe id= »5a72c2e8abf163127d7b141b9a6b9de1-33298947-46877908″ info= »https://denis.cartodb.com/viz/dab7ceee-f4e3-11e4-8cc3-0e9d821ea90d/embed_map » width= »100% » height= »520″ frameborder= »0″ webkitallowfullscreen= » » mozallowfullscreen= » » allowfullscreen= » »]

Le Vieux-Montréal

Vieux-Montréal

Sans contredit un des endroits le plus utilisés au Québec, le Vieux-Montréal est rarement vu tel quel à l’écran. Grâce à l’œil et à l’expertise des directeurs artistiques, ce quartier sert de lieu de tournage pour les scènes se déroulant dans les grandes villes européennes ou américaines. «On peut facilement simuler une partie de l’Europe en tournant dans le Vieux-Montréal, explique Cyril Loreau, régisseur et responsable du service à la clientèle au Bureau du cinéma et de la télévision du Québec. On n’a qu’à changer les voitures et l’affichage. On l’a vu avec The Curious Case of Benjamin Button et The Smurfs 2, notamment. On l’a vu dans tellement de films, en fait!»

Le fjord du Saguenay

Saguenay Fjord, Quebec, Canada

Si les équipes se déplacent plus au nord, c’est qu’elles sont souvent à la recherche de neige. «L’équipe du documentaire How We Got to Now est venue tourner en hiver dans les fjords en raison de la couche de neige et de la faune et la flore nordiques», indique Ruth Vandal, du Bureau du cinéma et de la télévision du Saguenay.

La rue Belmont
Cette rue a accueilli un grand nombre de vedettes de Hollywood. Ce petit tronçon enclavé entre le boulevard Robert-Bourassa et la côte du Beaver Hall peut prendre l’allure de nombreuses villes nord-américaines grâce à la proximité des tours du centre-ville. «Je me souviens d’avoir accueilli le tournage de Noël, avec Robin William un film censé se passer à New York. C’est une option plus abordable, vu que les permis de tournage à New York sont très chers», explique Daniel Bissonnette, directeur associé du BCTQ.

Limoilou
Avec ses maisons cordées et ses nombreux appartements, le quartier Limoilou, à Québec, est utilisé pour tourner des scènes censées se passer au début du XXe siècle dans des quartiers populaires, indique Catherine Dorée, responsable du BCTQ. «Limoilou ressemble à tous les quartiers ouvriers du début du XXe siècle. L’esthétique est celle des villes d’Europe de l’Est de 1920 ou des villes industrialisées américaines.»

Le train à vapeur Hull-Chelsea-Wakefield

train

Presque tous les tournages en Amérique du Nord qui demandent la présence à l’écran d’un train à vapeur européen passent par Hull, indique Jacques Ménard du Bureau du cinéma et de la télévision de Gatineau. Le train à vapeur Hull-Chelsea-Wakefield est l’un des derniers trains d’époque en activité au Canada. On a pu le voir en action dans Grey Fox mettant en vedette Pierce Brosnan. «Souvent, les films étrangers qui viennent tourner ici font le voyage pour le train à vapeur, poursuit M. Ménard. On est à ma connaissance la seule région qui possède un train à vapeur européen. C’est un train suédois, alors si tu veux tourner une scène avec un train dans les années 20, c’est chez nous!»

Les vallées d’Harrington et Arundel
Dans les Laurentides, chaque village à son identité. Mais c’est sur les routes de campagne qui relient celles-ci que bien des réalisateurs ont posé leurs caméras. «On a déjà simulé le Tennessee ou l’Angleterre dans la vallée d’Harrington pour The Hound of the Baskerville, se souvient Mme Pilon. Lorsque Paramount est venu tourner Timeline en 2002, on a recréé la Sardaigne dans les vallons d’Arundel. C’était vraiment beau!»

Films étrangers tournés en 2015

  • X-Men : Apocalypse
  • Story of Your Life
  • Eclipse
  • History of Love
  • La Nouvelle Vie de Paul Sneijder
  • Shut In
  • 9 Lives
  • The Art of More
  • North Pole 2

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.