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La Coalition des parents pour l’école publique reçoit de nouveaux appuis

Photo: Yves Provencher/Métro

La Fédération des comités de parents du Québec (FCPQ) a joint sa voix hier à celles de la Coalition des parents pour l’école publique (CPEP) pour dénoncer les coupes en éducation.

Pour souligner le lancement de la coalition, une centaine de parents, ainsi que leurs enfants, ont participé hier après-midi à un pique-nique familial organisé par la Coalition à l’école Sophie-Barat, dans l’arrondissement Ahuntsic–Cartierville.

La Coalition en a aussi profité pour lancer la campagne de sensibilisation, Les coupures en éducation ont un visage : le mien ! Des enfants s’en sont donnés à cœur joie avec crayons de couleur pour créer des cartes postales de la campagne.

La CPEP regroupe les comités de parents des commissions scolaires de Montréal (CSDM), de Laval (CSDL) et de la Commission scolaire English-Montreal (EMSB). Les membres de la FPCQ, qui représente les comités de parents de 62 des 72 commissions scolaires du Québec, avaient adopté à l’unanimité, lors de leur congrès le 1er juin, une motion dénonçant les coupes du gouvernement dans le milieu scolaire.

«C’est très rare que les parents des secteurs anglophones et francophones travaillent ensemble, et je suis très fier que nous soyons ici. Nous disons [au gouvernement] d’une voix unie qu’il faut arrêter de couper.» – Andrew Ross, commissaire parent à la Commission scolaire English-Montréal

«Je suis fière d’être ici pour représenter tous les parents du Québec et de dire ‘il faut que ça arrête’, a lancé hier la présidente de la FCPQ, Corinne Payne. Ce n’est pas juste ici, ça commence à se mobiliser à grandeur de la province. C’est chaque parent au Québec qui sera touché.»

«Les parents anglophones et francophones se donnent la main. Donc si les parents sont capables, les gouvernements aussi, a rajouté la vice-présidente aux communications du Comité de parents de la CSDM, Eve Kirlin. On est en train de prendre un virage désastreux. Le prix qu’on paie pour en arriver à l’équilibre budgétaire est immense et je ne pense pas que c’est un prix que le Québec devrait être prêt à payer.»

La porte-parole de l’opposition officielle en matière d’éducation, Nicole Léger, était d’ailleurs des convives hier après-midi. «On voit que les familles se réveillent et qu’elles commencent à réaliser que ces coupures auront un effet néfaste et irréparable chez leurs enfants», a-t-elle affirmé.

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