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Bilinguisme exigé pour des fonctionnaires

Rédaction - La Presse Canadienne

FREDERICTON – La commissaire aux langues officielles du Nouveau-Brunswick, Katherine d’Entremont, juge nécessaire que les hauts fonctionnaires de la province parlent les deux langues officielles.

Elle recommande qu’à compter de 2020, le bilinguisme soit obligatoire pour être nommé à un poste de haut fonctionnaire.

Dans l’intervalle, Mme d’Entremont recommande que la nomination d’une personne unilingue à un poste de haut fonctionnaire s’accompagne d’une obligation d’atteindre un niveau avancé de compétence dans l’autre langue officielle.

Elle formule ces recommandations dans la foulée d’une étude sur le bilinguisme au sein de la haute fonction publique du Nouveau-Brunswick, qui est présentée dans le rapport annuel 2014-2015 du Commissariat aux langues officielles.

Mme d’Entremont recommande aussi qu’une loi provinciale soit adoptée afin que le bilinguisme soit dorénavant une condition préalable à toute nomination à un poste d’agent de l’Assemblée législative.

La province compte huit agents, dont l’ombudsman et la commissaire à l’accès à l’information et à la protection de la vie privée.

Selon la commissaire, «il est temps que le Nouveau-Brunswick se montre à la hauteur de son statut de seule province officiellement bilingue et s’engage résolument dans une démarche visant à ce que tous les hauts fonctionnaires provinciaux parlent le français et l’anglais».

La commissaire affirme par ailleurs que des violations généralisées à la Loi sur les langues officielles persistent depuis plusieurs années à Miramichi.

Elle juge cette situation intolérable et avertit que les autorités gouvernementales doivent veiller à ce que cette ville se conforme à la loi.

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