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Michelle Courchesne se joint au c.a. de Juripop

Photo: Archives Métro

MONTRÉAL – L’ex-ministre libérale de l’Éducation, Michelle Courchesne, se joint au conseil d’administration de Juripop, la clinique juridique bien connue pour sa défense des étudiants devant les tribunaux durant la crise ayant ébranlé le gouvernement dont faisait partie Mme Courchesne.

Au printemps 2012, cette dernière avait piloté le dossier de la loi spéciale 78, déposée peu après son retour à la tête du ministère de l’Éducation, en remplacement de Line Beauchamp.

Juripop avait contesté devant les tribunaux la loi qui forçait les étudiants en grève à retourner en classe au nom de plusieurs associations étudiantes.

Outre Mme Courchesne, la clinique juridique a annoncé, jeudi, les nominations au c.a. de Michel Rochette, conseiller principal au cabinet National, Louise Harel, ex-ministre et ex-présidente de l’Assemblée nationale, Sylvie Tremblay, secrétaire générale et directrice exécutive des affaires juridiques à la Société de transport de Montréal (STM) et membre du comité exécutif de la Chambre des notaires du Québec (CNQ), Danielle Casavant, directrice générale de la Centrale des syndicats du Québec et Ginette Laurencelle, ex-directrice générale du Centre local de développement de Roussillon.

Alors que Juripop tente de se renflouer pour poursuivre ses activités, plusieurs artistes, entrepreneurs et juristes lui ont exprimé leur appui à la fin du mois dernier.

Dans une lettre ouverte, les signataires ont rappelé l’importance d’améliorer l’accès à la justice au Québec, «un enjeu qui devrait toucher les citoyens de tous les horizons».

Les comédiens Émile Proulx-Cloutier, Sophie Prégent, Réal Bossé et Louis-Georges Girard, le président-fondateur du Festival international de jazz de Montréal, Alain Simard, de même que les anciens bâtonniers du Québec, Michel Doyon et Louis Masson, font partie des signataires.

Jeudi, l’équipe de Juripop a affirmé que l’objectif de sa campagne de sociofinancement, soit 21 944 $ — ou «l’équivalent d’un an de travail à temps plein au salaire minimum» — était «très près» d’être atteint.

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