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Une première conférence internationale sur l’infertilité

Test tube in centrifuge Photo: Métro

L’Association des couples infertiles du Québec (ACIQ) ne baisse pas les bras devant l’intention du gouvernement de mettre fin à la couverture publique de la fécondation in vitro par le projet de loi 20. L’ACIQ sera l’hôte lundi de la première conférence internationale sur la sensibilisation à l’infertilité.

Cette conférence, qui réunira à Montréal des professionnels de la santé et des groupes de patients d’au moins sept pays, devrait permettre d’identifier des stratégies pour trouver un terrain d’entente avec le gouvernement sur le dossier de la procréation assistée. «Il y a eu des batailles dans plusieurs pays pour rendre accessibles les traitements de fertilité. On veut partager nos expériences», a expliqué Céline Braun, présidente de l’ACIQ.

Mme Braun juge qu’il serait possible de réduire le coût du programme de procréation assistée en y ajoutant des balises précises. Elle espère rouvrir le dialogue avec le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, à ce sujet. Celui-ci a été invité à assister à la conférence, mais dans un délai trop court, et son agenda était déjà rempli, selon son attachée de presse Joanne Beauvais. Mme Beauvais a par ailleurs souligné que l’ACIQ avait déjà bénéficié d’une longue rencontre avec Gaétan Barrette en mars dernier.

Portrait à l’international
La fécondation in vitro, qui donne ce qu’on appelle des «bébés-éprouvettes», est assurée par un régime public sans divers degrés et à diverses conditions dans plusieurs pays, dont l’Angleterre, la Belgique, la France, le Danemark, l’Australie et Israël.

Au Canada, l’Ontario est la seule province en dehors du Québec à rembourser des traitements de FIV, dans des conditions très précises, pour des patientes qui présentent une condition médicale particulière.

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