Soutenez

Trois-Rivières: violent incendie vendredi

Photo: Collaboration spéciale
Pierre Saint-Arnaud - La Presse Canadienne

Un violent incendie a complètement rasé cinq immeubles du centre-ville de Trois-Rivières dans la nuit de jeudi à vendredi.

Une dizaine de personnes ont dû être évacuées et se sont retrouvées sans logis, mais personne n’a été blessé.

Les flammes se seraient déclarées dans une camionnette qui se trouvait derrière l’un des immeubles et se sont propagées à une vitesse fulgurante.

«Pendant qu’ils étaient en direction, les pompiers ont reçu d’autres avis mentionnant que l’incendie s’était propagé à au moins un bâtiment, après ça à d’autres bâtiments et, en arrivant sur les lieux, les cinq bâtiments étaient déjà affectés par l’incendie», a expliqué le chef de division du service de protection des incendies de Trois-Rivières, Steve Véronneau, en entrevue avec La Presse Canadienne.

On ne sait pas encore comment les flammes ont pris naissance dans le véhicule et il n’est pas impossible que la propagation ait été accélérée par une explosion de l’essence dans la camionnette.

«Il y a des versions qui font mention d’une explosion, mais nous n’avons pas de confirmation à date», a précisé M. Véronneau, ajoutant que l’on espérait en apprendre davantage avec l’enquête en cours.

Quatre immeubles à logements et un édifice commercial ont été détruits, à l’entrée du centre-ville.

Le brasier est survenu à l’intersection des rues Saint-Denis et Saint-Georges, à une centaine de mètres à l’est de l’autoroute 40.

Il a fallu toute la nuit à la quarantaine de pompiers de Trois-Rivières pour venir à bout du brasier.

Une pelle mécanique a été appelée sur les lieux à bonne heure vendredi matin afin de faire tomber les murs qui menaçaient de s’effondrer.

«Ce sont des constructions des années 1920, 1930, du pièce sur pièce», a expliqué Steve Véronneau.

«Ces grosses pièces de bois prennent beaucoup de temps à brûler et les autres matériaux autour, comme le mortier, les solives, se désagrègent plus vite que le bois; les planchers, les toitures et les plafonds commencent alors à plier, les murs de brique s’effondrent et ça devient extrêmement dangereux pour les pompiers», a-t-il précisé.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.