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Agressions en C.-B.: la communauté ne comprend pas

LILLOOET, C.-B. – La petite communauté autochtone de Bridge River, en Colombie-Britannique, se remettait lentement, jeudi, du drame de la veille, alors qu’un membre de cette Première Nation a agressé violemment onze personnes, avant d’être maîtrisé et de mourir sur les lieux du drame.

La chef de la communauté Xwísten, Susan James, a indiqué mercredi soir qu’elle ne connaissait pas l’agresseur et qu’elle ne pouvait expliquer pour l’instant les motifs de son geste. D’autres membres de la petite communauté amorçaient déjà une cérémonie aux tambours pour libérer l’esprit de l’agresseur.

L’homme armé d’un marteau a fait irruption mercredi matin dans des bureaux de la communauté autochtone à Lillooet et a blessé onze personnes. Il a été maîtrisé par des témoins de la scène et à l’arrivée des policiers de la Gendarmerie royale du Canada, il avait déjà subi un arrêt cardiaque. Les policiers ont ensuite vainement tenté de le ranimer.

Le Bureau des enquêtes indépendantes — la «police des polices» — mènera son enquête sur le décès de l’agresseur.

La petite communauté, elle, se concentre maintenant sur les personnes blessées dans l’agression, a indiqué la chef James. Quatre victimes sont toujours hospitalisées alors que sept autres se rétablissent chez elles.

Une porte-parole de la régie de la santé a confirmé qu’une femme avait subi une intervention chirurgicale après avoir été transportée par ambulance aérienne dans un hôpital de Kamloops, alors qu’une autre personne a été conduite dans un hôpital de Kelowna. Deux autres victimes sont toujours hospitalisées pour des blessures moins sérieuses.

La Première Nation Xwísten de Bridge River est installée près de Lillooet, sur le fleuve Fraser, à environ 130 kilomètres au nord-est de Whistler.

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