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Couillard se porte à la défense de Gagnier

AppleMark Photo: Jacques Boissinot / La Presse canadienne

REYKJAVIK, Islande – Le premier ministre Philippe Couillard ne se formalise pas de savoir que Daniel Gagnier agissait comme négociateur du Québec avec les Cris, tout en étant jusqu’à tout récemment coprésident de la campagne du chef libéral Justin Trudeau et en même temps conseiller de la compagnie TransCanada.

M. Gagnier a dû démissionner de ses fonctions de coprésident de la campagne électorale du chef libéral fédéral, au cours des derniers jours, en raison de ses liens avec le promoteur de projets énergétiques controversés.

Interpellé en point de presse vendredi à Reykjavik, M. Couillard s’est porté à la défense de M. Gagnier, qui conservera son contrat de négociation avec la nation crie, au nom du gouvernement du Québec, contre une rémunération évaluée à 150 000 $.

«L’enjeu de TransCanada n’a rien à voir avec la conversation avec les Cris. Ça n’a absolument rien à voir», a tranché M. Couillard, toujours frileux à aborder des sujets reliés à la campagne électorale fédérale.

«Dans le cas des Cris, c’est à leur demande que la sélection de M. Gagnier s’est faite. Je crois que rien dans ce qui s’est produit au cours des derniers jours ne met en jeu sa capacité de mener à bien ce mandat-là, qui est essentiel pour nous», a-t-il ajouté.

Depuis le printemps dernier, M. Gagnier conseillait son client, TransCanada, sur des questions touchant le gouvernement du Québec.

TransCanada fait la promotion du projet d’oléoduc Énergie Est, qui vise à transporter 1,1 million de barils de pétrole brut par jour de l’Alberta vers le Québec et le Nouveau-Brunswick.

Dans le passé, M. Gagnier a agi comme directeur de cabinet du premier ministre Jean Charest.

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