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Pierre Karl Péladeau minimise les tensions

QUÉBEC – Le chef péquiste Pierre Karl Péladeau a minimisé mercredi les tensions occasionnées par les récents changements apportés à son caucus et dans son entourage.

M. Péladeau a plutôt fait référence aux «interrogations» soulevées par des députés, une situation qui lui aurait permis d’insister sur l’importance de bien expliquer ses décisions.

Le chef péquiste a ainsi commenté les informations qui ont circulé ces derniers jours dans les médias concernant des tensions entre son chef de cabinet Pierre Duchesne et des députés.

Des membres du personnel péquiste ont quitté leurs fonctions, au cours des dernières semaines, depuis que M. Péladeau a redistribué les responsabilités au sein de son caucus.

Le député Stéphane Bédard a démissionné récemment après avoir perdu son poste de leader parlementaire, confié à Bernard Drainville, un adversaire de M. Péladeau qui s’était rallié juste avant le vote des militants pour leur nouveau chef.

Aux journalistes, mercredi, M. Péladeau a reconnu que ces changements ont provoqué certaines réactions.

«Les changements sont toujours accompagnés, effectivement, pas nécessairement de tensions, mais d’interrogations, a-t-il reconnu. C’est à nous de faire en sorte de bien expliquer en quoi ça consiste et c’est ce sur quoi nous allons continuer de travailler.»

Selon le chef péquiste, ces changements sont normaux dans le contexte où il a été élu à la mi-mai.

«C’est certain qu’il y a des changements mais c’est normal qu’il y ait des changements à l’intérieur d’une organisation, a-t-il dit. Il y a un nouveau chef et il y a une nouvelle organisation.»

M. Péladeau, actionnaire de contrôle du conglomérat Québecor, a affirmé qu’il avait déjà eu l’occasion d’effectuer dans changements dans son entourage alors qu’il était dans le secteur des affaires.

«Ça m’est arrivé précédemment dans mes vies professionnelles antérieures, a-t-il dit. C’est justement tout à fait normal.»

M. Péladeau a exprimé sa confiance envers M. Duchesne, ancien ministre de l’Enseignement supérieur, qui a été nommé chef de cabinet en août dernier.

La semaine dernière, deux reportages avaient fait état de mécontentement dans les rangs péquistes, concernant les circonstances qui ont mené au départ de M. Bédard.

Cette démission s’est ajoutée à cinq départs d’employés de l’aile parlementaire péquiste dont le plus récent, la semaine dernière, de Simon Lajoie, qui était directeur de cabinet du leader parlementaire de l’opposition officielle.

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