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Trudeau arrive à Manille pour le sommet de l’APEC

Canadian Prime Minister Justin Trudeau waves on his arrival for the Asia-Pacific Economic Cooperation (APEC) summit in Manila, Philippines, Tuesday, Nov. 17, 2015. Leaders from 21 countries and self-governing territories are gathering in Manila for the Asia-Pacific Economic Cooperation summit. The meeting's official agenda is focused on trade, business and economic issues but terrorism, South China Sea disputes and climate change are also set to be in focus.(AP Photo/Aaron Favila) Photo: Aaron Favila / The Associated Press

MANILLE, Philippines – Le premier ministre Justin Trudeau est arrivé à Manille, aux Philippines, mardi, où il doit participer au sommet de l’APEC.

Cette seconde rencontre internationale en quelques jours pour M. Trudeau survient peu après la rencontre du G20 en Turquie.

Les observateurs espèrent notamment que M. Trudeau réussira à mieux ancrer l’accord de Partenariat transpacifique, qui doit permettre à 12 pays représentant 40 pour cent du commerce mondial d’établir entre eux une plus grande fluidité de leurs échanges commerciaux.

Le premier ministre Trudeau cherchera également à faire sa marque dans une région qui a souvent reproché au Canada de l’ignorer.

Le Forum de la coopération économique de la zone Asie-Pacifique (APEC, selon son acronyme anglais) , qui se tiendra mercredi et jeudi, se déroulera sous les plus importantes mesures de sécurité qu’ont connues les Philippines.

Le premier ministre du Canada doit notamment y rencontrer ses homologues des États-Unis et de l’Australie, en plus de plusieurs pays de l’Asie du Sud.

Déjà, le président chinois Xi Jinping a rendu hommage au nouveau premier ministre canadien, rappelant l’héritage de son père, Pierre Elliott Trudeau, qui avait établi des relations diplomatiques avec le pays communiste dès 1970, pavant ainsi la voie à l’administration américaine du président Richard Nixon, qui avait agi dans le même sens, deux ans plus tard.

De même, le premier ministre Trudeau s’est entretenu dimanche dernier avec le président indonésien Joko Widodo dans le cadre de sa stratégie visant à accroître les échanges commerciaux avec ce pays.

«J’ai hâte de renforcer les liens déjà solides qui ont été tissés entre l’Indonésie et le Canada. Nous avons déjà une bonne base à partir de laquelle nous pouvons encore construire», avait affirmé M. Trudeau.

M. Trudeau avait ensuite souligné l’importance de «travailler avec un pays musulman modéré et fort, afin de continuer à promouvoir les valeurs qui doivent prévaloir dans le monde».

Les analystes s’attendent à ce que la Chine monopolise une bonne partie de l’attention.

L’un d’entre eux a toutefois noté que M. Trudeau aurait intérêt à ne pas oublier l’Indonésie. «Ce n’est pas la Chine, mais l’Indonésie qui sera génératrice de croissance économique dans cette partie du monde», a commenté Fen Hampson, directeur du programme de sécurité au Centre international sur la gouvernance et l’innovation, à Waterloo, en Ontario.

Le ministre des Affaires étrangères Stéphane Dion, qui a participé à des réunions de l’APEC à Manille avant la rencontre des hauts dirigeants, a affirmé mardi que le Canada avait une autre bonne raison de tisser des liens avec les pays de cette région du monde: sa détermination à agir face aux changements climatiques.

«Le fait que le Canada insiste désormais pour trouver des solutions durables au phénomène des changements climatiques est perçu comme une bonne nouvelle», a commenté M. Dion.

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