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Le chef de la police de Victoria se retire

GRC
Photo: Archives Métro

VICTORIA – Son comportement faisant l’objet de plusieurs enquêtes, le chef de la police de Victoria, Frank Elsner, a volontairement quitté ses fonctions de façon temporaire, vendredi, le temps que les enquêtes soient menées.

La coprésidente de conseil d’administration de la police et mairesse d’Esquimalt, Barb Desjardins, a confirmé que M. Elsner avait informé le conseil de sa décision de se retirer le temps que les enquêtes soient conclues.

Il sera donc suspendu avec salaire et le chef adjoint Del Manak assurera l’intérim.

Plus tôt vendredi, la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et deux juges à la retraite ont été appelés pour superviser plusieurs enquêtes sur un scandale entourant l’utilisation des médias sociaux par le chef Elsner.

Le commissaire aux plaintes concernant la police de la Colombie-Britannique, Stan Lowe, a commandé les enquêtes sur des allégations d’abus de la confiance publique et de conduite déshonorante.

Un avis d’enquête rédigé par M. Lowe soutient que M. Elsner a fourni des informations trompeuses à un enquêteur et a contacté un témoin durant une enquête interne.

Le commissaire Lowe a aussi dit avoir reçu la semaine dernière d’autres informations du syndicat de la police de Victoria, au sujet de quatre employés, qui soutiennent avoir été harcelés sur leur lieu de travail par le chef de la police.

En plus de demander à la GRC d’enquêter sur le comportement de Frank Elsner, M. Lowe a demandé à deux juges à la retraite, Carol Baird Ellan et Ian Pitfield, de se pencher sur les autres allégations.

Cinq éléments ont amené Stan Lowe à déclencher une enquête, a-t-il dit. S’ils s’avèrent, ils constitueraient une conduite déshonorante. Le chef de police pourrait avoir eu une relation avec la femme d’un policier sous sa direction, donné de l’information trompeuse à un enquêteur et contacté un témoin durant une enquête interne.

Le 6 décembre, le chef de police a présenté ses excuses après qu’une enquête d’un comité policier eut découvert des messages Twitter jugés inappropriés envoyés à la femme d’un agent. M. Elsner avait affirmé être «sincèrement désolé et humilié» et qu’il n’aurait pas dû envoyer ces messages. L’enquête avait conclu qu’il n’y avait pas de relation inappropriée entre lui et la femme.

Peu après ces excuses, le syndicat des policiers de Victoria a réclamé sa destitution pour avoir trahi la confiance des policiers.

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