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McCallum veut que plus de Syriens parlent français

Immigration Minister John McCallum holds a news conference to update the Syrian refugee situation, in Ottawa, Wednesday, December 23, 2015. McCallum says the government will have identified the 10,000 refugees who will be on Canadian soil in the coming months, but not all will be in the air by the end of December. THE CANADIAN PRESS/Fred Chartrand Photo: Fred Chartrand / La Presse canadienne

SAINT ANDREWS, – Le ministre de l’Immigration, John McCallum, affirme que le gouvernement fédéral cherche à installer des réfugiés syriens nouvellement arrivés dans un plus grand nombre de communautés francophones un peu partout au pays.

M. McCallum a déclaré que plus de 90 pour cent des réfugiés arrivés au Canada ne parlent ni anglais ni français.

Cela crée ce qu’il appelle une «ardoise vierge» pour les réfugiés et pour les provinces, qui peuvent ainsi leur enseigner l’une des deux langues officielles du pays.

M. McCallum affirme que l’endroit où les réfugiés aboutiront va dépendre des communautés qui ont les moyens de les accueillir. Dix mille réfugiés syriens sont arrivés depuis novembre et 15 000 autres doivent entrer au pays d’ici la fin de février.

Les libéraux ont promis durant la campagne électorale d’accueillir au pays plus de 25 000 réfugiés syriens d’ici la fin de 2015.

Une fois en poste, ils ont modifié cet objectif, invoquant le défi lié au fait de déplacer tous ces gens sur une courte période de temps, incluant les embûches causées par le mauvais temps qui n’a pas facilité les vols.

Les derniers Syriens du groupe des 10 000 sont arrivés il y a environ une semaine. Le ministre a indiqué que le gouvernement allait «facilement» respecter son échéancier d’accueillir les 15 000 autres d’ici la fin de février.

«Nous pouvons effectuer un, deux, trois, quatre et même cinq vols par jour, donc le défi n’est plus d’emmener les réfugiés ici», a dit M. McCallum.

Le nouveau défi du gouvernement est de relocaliser ces réfugiés dans les communautés canadiennes, a-t-il ajouté.

«Le défi à partir d’aujourd’hui est de bien les recevoir, les aider à se trouver un endroit pour vivre, un travail, des cours de langue, toutes ces choses qui impliquent de travailler avec les gouvernements provinciaux et les municipalités pour la question de la relocalisation».

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