Soutenez

Dix minutes pour se sortir vivant d’une avalanche, selon un expert

A Search and Rescue helicopter heads toward the area where a large avalanche struck near Revelstoke, B.C., in this Sunday, March 14, 2010 file photo. Five snowmobilers have died in a "very large'' avalanche near the interior community of McBride, B.C., prompting a rescue and recovery operation. THE CANADIAN PRESS/Jeff McIntosh Photo: THE CANADIAN PRESS

MCBRIDE, C.-B. — La fenêtre d’opportunité pour sauver quelqu’un enterré dans une avalanche est d’environ 10 minutes, a expliqué un expert dans la foulée du décès de cinq motoneigistes, vendredi en Colombie-Britannique.

Cinq personnes ont perdu la vie dans une importante avalanche près de McBride, à l’intérieur de la province, à environ 210 kilomètres au sud-est de Prince George. La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a indiqué que trois groupes de motoneigistes étaient dans la région au moment de l’avalanche.

Un chercheur en gestion des risques des avalanches de l’université Simon Frasier, Pascal Haegli, a affirmé qu’il était presque impossible de se sortir soi-même de la neige une fois qu’elle nous a ensevelis. Sans l’équipement adéquat, a-t-il ajouté, les chances de survie sont quasiment nulles.

Une fois l’avalanche terminée, la neige se durcit comme du ciment, très rapidement, a-t-il expliqué.

De l’avis de l’expert, les gens ne devraient pas se fier aux équipes de recherche et de sauvetage. Ils doivent plutôt s’informer des conditions de la neige, sur Avalanche Canada notamment, avant de s’aventurer en nature.

Vendredi, Karl Klassen de chez Avalanche Canada avait affirmé vendredi que la chute de neige semblait avoir été déclenchée par l’activité humaine, sans élaborer.

Pascal Haegli ignore ce qui s’est passé exactement dans le cas des motoneigistes, mais les avalanches déclenchées par les humains peuvent avoir lieu lorsque des gens perturbent différentes couches de neige du manteau neigeux. Par exemple, si une mince couche de neige glacée recouvrant de la neige plus légère est déplacée, cela peut faire débouler toute la neige.

Karl Klassen a indiqué que la pluie et la neige tombées au cours des derniers jours, suivies par un refroidissement et un éclaircissement, vendredi, peuvent avoir perturbé l’accumulation de neige. Les avalanches peuvent aussi être déclenchées par des explosifs, pour permettre le ski ou la conduite.

Les agents de la GRC ont été avertis par l’activation signaux GPS, envoyés par des appareils utilisés par les amateurs de plein air extrême, en cas d’urgence. L’équipe de recherche et de sauvetage de Robson Valley a été immédiatement déployée. Un hélicoptère a aussi été envoyé, et deux techniciens de recherche étaient sur les lieux presque immédiatement, puisqu’ils se promenaient en motoneige dans les alentours, juste avant l’avalanche.

Tout au long de l’après-midi et de la soirée, les équipes ont déterré des gens et soigné les blessés. Au moins huit motoneiges ont été enterrées.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.