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Uber: les Canadiens sont en faveur d’une règlementation, selon un sondage

MADRID, SPAIN - OCTOBER 14: In this photo illustration the new smart phone taxi app 'Uber' shows how to select a pick up location next to a taxi lane on October 14, 2014 in Madrid, Spain. 'Uber' application started to operate in Madrid last September despite Taxi drivers claim it is an illegal activity and its drivers currently operate without a license. 'Uber' is an American based company which is quickly expanding to some of the main cities from around the world. (Photo by Pablo Blazquez Dominguez/Getty Images) Photo: Getty Images

TORONTO — Un sondage de la firme Angus Reid suggère qu’une bonne majorité de Canadiens s’opposerait à l’interdiction du service de covoiturage Uber. Or, ils appuieraient fortement l’imposition d’une certaine règlementation comme c’est le cas pour l’industrie du taxi.

Les deux tiers des 1503 participants au sondage effectué en ligne le mois dernier croient que les services d’Uber devraient être balisés.

Plus de 70 pour cent se disent ouverts à ce que le service soit offert dans leur communauté, alors que seulement une personne sur six a répondu être en faveur de l’interdiction.

Selon les résultats du coup de sonde, même si les Canadiens disent connaître les services de covoiturage ou de location tels que Uber et Airbnb, seulement 10 pour cent d’entre eux les ont utilisés.

Le sondage est publié alors que les chauffeurs de taxi de Toronto ont annulé une manifestation contre Uber qui devait se tenir en fin de semaine, au même moment des festivités du Match des étoiles de la NBA que la Ville Reine accueille.

Plus tôt cette semaine, à Montréal, les chauffeurs de taxis et de limousines ont manifesté à l’aéroport Pierre-Elliott Trudeau et ont promis d’accentuer la pression si les services ne sont pas suspendus.

Les chauffeurs de taxi du pays contestent le service de covoiturage qui cible sa clientèle de façon injuste, selon eux, puisque Uber n’est pas soumis aux mêmes tarifs et aux mêmes règlements.

Le sondage démontre l’existence d’un écart générationnel entre les jeunes, qui tendent à appuyer davantage l’absence de règlementation, et les plus vieux, qui défendent l’imposition de balises.

Les participants au sondage font partie du panel d’Angus Reid constitué de quelque 130 000 répondants canadiens. Selon la firme de sondage, ce panel est représentatif de plusieurs groupes démographiques. Les participants reçoivent à chaque sondage une légère compensation financière allant de un à cinq dollars.

L’Association de la recherche et de l’intelligence marketing juge qu’il est impossible d’attribuer une marge d’erreur à un sondage réalisé en ligne puisque la méthode d’échantillonnage est non probabiliste.

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