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Du vin dans des épiceries ontariennes

Ontario Premier Kathleen Wynne appears at a press conference in a Toronto supermarket on Thursday, Feb. 18, 2016 to formally announce that her government will open up wine sales in grocery stores across Ontario. THE CANADIAN PRESS/Michelle Siu Photo: Michelle Siu/THE CANADIAN PRESS

TORONTO – Il sera possible d’acheter du vin, de la bière et du cidre dans quelque 300 épiceries ontariennes d’ici une dizaine d’années.

La première ministre de l’Ontario, Kathleen Wynne, a annoncé, jeudi, que la province permettait dorénavant aux supermarchés de vendre du vin, quelques mois après les avoir autorisés à offrir de la bière sur leurs tablettes.

Un premier bloc de 70 permis «universels» permettant aux épiceries de vendre du vin et de la bière seront distribués cet été, le gouvernement espérant qu’ils entrent pleinement en vigueur cet automne.

Il existe actuellement 292 kiosques de vin exploités séparément dans des supermarchés et jusqu’à 150 d’entre eux pourraient être convertis en points de vente pour le vin et la bière partageant la même caisse que l’épicerie où ils sont situés tout en continuant d’être gérés par des entreprises de vin privées.

C’est au gouvernement ontarien que reviendra la responsabilité de déterminer l’échéancier, mais les recommandations d’Ed Clark, l’ancien cadre de la Banque TD devenu conseiller de la première ministre concernant la gestion des biens provinciaux, laissent croire que les Ontariens pourraient d’ici 2025 avoir accès à du vin et de la bière dans 300 supermarchés et à de la bière seulement dans 150 autres.

L’annonce de jeudi comprenait aussi plusieurs changements relativement aux industries des spiritueux et du cidre et des vins de fruit.

Mme Wynne a affirmé que trouver l’équilibre entre les besoins de l’industrie, son désir de croissance, les obligations commerciales et la nécessité d’assurer des prix concurrentiels était une tâche «délicate», mais a estimé que son gouvernement avait relevé ce défi avec brio.

«Nous avons intentionnellement évité de détruire le système parce qu’il fonctionne très bien et parce qu’il permet aux consommateurs de profiter de bons prix», a-t-elle expliqué.

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