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Funérailles d'État en Alberta pour Don Getty

Margaret Getty, rear right, wife of former Alberta premier Don Getty, along with family members watch as the casket is loaded in the hearse after the state funeral for Don Getty in Edmonton, Alta., on Saturday, March 5, 2016. The former Alberta premier passed away Feb. 26 at the age of 82. THE CANADIAN PRESS/Jason Franson Photo: THE CANADIAN PRESS
Rédaction - La Presse Canadienne

EDMONTON – Les funérailles d’État de l’ancien premier ministre conservateur de l’Alberta Don Getty ont été célébrées samedi, à Edmonton, une cérémonie où tous ont reconnu ses qualités d’homme de famille et d’homme d’État.

Environ 600 personnes — dont des membres de la famille, d’anciens collègues, ainsi que la première ministre Rachel Notley — se sont rassemblées à la cathédrale anglicane All Saints pour le saluer une dernière fois.

Natif de Westmount, sur l’île de Montréal, M. Getty est mort la semaine dernière, à l’âge de 82 ans.

Les fils de l’ancien chef politique ont rappelé que leur père avait toujours pris le temps d’assister aux matchs sportifs de ses enfants et qu’il ne manquait jamais les «sacro-saints» soupers de famille du dimanche. M. Getty, qui participait régulièrement aux parties amicales de football dans son voisinage, aimait par-dessus tout sa femme Margaret, ont témoigné ses fils.

L’ancien adjoint et ami de M. Getty, Patrick Delaney, s’est souvenu d’un homme qui traitait tout le monde avec respect, restant toujours équitable dans les négociations malgré son style ferme.

M. Delaney a affirmé qu’il avait perdu un ami cher et que le Canada avait perdu l’un de ses plus «grands champions».

Don Getty, qui a aussi été, dans les années 1950, le quart-arrière étoile des Eskimos d’Edmonton de la Ligue canadienne de football, a agi comme 11e premier ministre de l’Alberta de 1986 à 1992.

M. Getty, qui avait défendu les Accords du lac Meech et de Charlottetown, s’opposait par ailleurs farouchement à toute union économique avec un éventuel Québec souverain.

Il avait également dénoncé le bilinguisme officiel au Canada. Lors d’une visite à Montréal, au début des années 1990, il avait même exigé son abolition.

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