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Pauline Marois en campagne pour les CPE

MONTRÉAL – L’ex-première ministre Pauline Marois reprend du service et se lance en campagne, non pas électorale, mais bien de pression afin de soutenir les centres de la petite enfance (CPE).

Mme Marois, à qui l’on doit la création du réseau des CPE lorsqu’elle était ministre de la Famille en 1997, est la vedette de la troisième vidéo mise en ligne par la CSN dans le cadre de sa campagne intitulée «Un réseau qui fait grandir».

Dans la courte vidéo de moins d’une minute, Mme Marois rappelle au premier ministre Philippe Couillard que le réseau des CPE et de garde en milieu familial qu’il a «entre les mains» est «un véritable joyau» qui a permis de «faire reculer la pauvreté chez les femmes chefs de familles monoparentales, chez les femmes immigrantes et chez les familles».

Elle invite le premier ministre à «ne pas les laisser tomber».

La vice-présidente de la CSN, Véronique De Sève, a indiqué en entrevue avec La Presse Canadienne que les compressions aux services de garde, non seulement dans le réseau mais aussi en milieu scolaire, affectent directement la qualité des services offerts aux enfants.

«Notre objectif, c’est d’assurer l’accessibilité à des services éducatifs de qualité, de rétablir le tarif universel, de poursuivre le développement des places dans les CPE et auprès des responsables de garde reconnus, (…) de mettre fin aux compression et d’investir dans des services de garde de qualité», a-t-elle dit.

«Les libéraux favorisent la création de garderies commerciales», a-t-elle ajouté, au point où le réseau public doit faire du recrutement.

«On voit que, dans le milieu familial — et c’est un phénomène tout récent — il y a des places libres. Les gens doivent faire des portes ouvertes parce que, justement, les parents vont dans les garderies commerciales pour le crédit d’impôt, qui est plus avantageux que la place à contribution réduite», depuis que les tarifs ont été modulés en fonction du revenu.

«Le crédit d’impôt, qui a été majoré à plusieurs reprises, vient finalement favoriser les garderies commerciales, a expliqué Mme De Sève. Et actuellement, on donne des permis plus facilement aux garderies commerciales non subventionnées, et on augmente les crédits d’impôt pour les parents, ce qui favorise le développement de garderies commerciales au détriment des centres de la petite enfance.»

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