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Arrestations de jeudi de l’UPAC: qui sont les accusés?

Photo: Archives | www.ceic.gouv.qc.ca

MONTRÉAL – Arrestations de l’UPAC: qui est qui?

Monde politique

Nathalie Normandeau: Ex-ministre libérale des Affaires municipales et ex-vice-première ministre du Québec sous Jean Charest. Elle a aussi occupé les postes de ministre des Ressources naturelles et ministre responsable des Affaires intergouvernementales canadiennes.

En juin 2014, Nathalie Normandeau avait comparu devant la Commission Charbonneau sur l’octroi et la gestion des contrats publics dans l’industrie de la construction. Ses activités de financement avaient alors été décortiquées.

Après sa carrière politique, elle est devenue en 2012 vice-présidente au développement des affaires chez Raymond Chabot Grant Thornton, puis animatrice radio à la station FM93, de Québec.

Elle fait face à sept chefs d’accusation dont complot, corruption, abus de confiance, et fraude contre le gouvernement.

Marc Yvan Côté: Ministre libéral des Transports dans le cabinet de Robert Bourassa puis ministre de la Santé et ministre délégué à la Réforme électorale, entre 1985 et 1994. Il a démissionné comme député et ministre le 11 janvier 1994.

Il fut ensuite vice-président du développement des affaires chez Roche Conseil de février 1994 à 2005, et ensuite consultant pour cette même firme.

M. Côté avait aussi témoigné à la commission Gomery, en 2005, chargée d’enquêter sur le scandale des commandites. Il a par la suite été banni à vie du Parti libéral du Canada.

Il fait face à sept chefs d’accusation dont complot, corruption, abus de confiance, et fraude contre le gouvernement.

Bruno Lortie: Ex-chef de cabinet de Nathalie Normandeau.

Il était également très proche de Marc-Yvan Côté.

Il fait face à sept chefs d’accusation dont complot, corruption, abus de confiance, et fraude contre le gouvernement.

Ernest Murray: Ex-attaché politique au bureau de comté de Charlevoix de l’ex-première ministre Pauline Marois.

En juin 2014, il a déclaré à la Commission Charbonneau que l’ancienne chef péquiste Pauline Marois aurait bénéficié du financement venant de la firme de génie Roche, pour son comté de Charlevoix en 2008. Il a dit avoir lui-même sollicité Roche pour 10 000 $, mais que Mme Marois ne l’a su qu’après coup. Le PQ n’était pas au pouvoir à ce moment.

Il fait face à trois chefs d’accusation dont complot et abus de confiance.

Francois Roussy: Maire de Gaspé de 2005 à 2013.

Après son passage à la mairie, il est devenu conseiller et attaché politique du député péquiste du comté, Gaétan Lelièvre, poste qu’il a depuis quitté.

Selon un ex-ingénieur de Roche qui a témoigné à la Commission Charbonneau sous le couvert de l’anonymat, l’ex-maire s’est rendu à Paris et à Saint-Malo aux frais de la firme de génie.

Il fait face à deux chefs d’accusation dont complot et abus de confiance.

Monde des Affaires

France Michaud: Ancienne vice-présidente de Roche, une firme de génie-conseil dont le siège social est à Québec.

Elle fait face à sept chefs d’accusation dont complot, corruption, abus de confiance, et fraude contre le gouvernement.

Elle a été reconnue coupable en septembre dernier pour une affaire de financement illégal d’un parti municipal à Boisbriand.

Lundi, l’UPAC avait aussi déposé 52 chefs d’accusation contre Roche et ses employés pour fraude fiscale. Ils sont accusés notamment d’avoir illégalement obtenu des crédits de taxes qu’ils n’avaient pas payées et d’avoir fait de fausses déclarations en vertu de la loi sur les impôts. Mme Michaud est l’une des employés accusés.

Mario Martel: Ex-président et chef de la direction chez Roche.

Il est aussi visé par les accusations de fraude fiscale déposées lundi par l’UPAC.

Il fait face à dix chefs d’accusation dont complot, corruption, abus de confiance, et fraude contre le gouvernement.

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