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Le Canada accueillera plus de réfugiés syriens

John McCallum, Canada’s Minister of Immigration, Refugees and Citizenship, speaks at a press conference following his participation at the meeting on global responsibility sharing through pathways for admission of Syrian refugees, at the United Nations in Geneva, Switzerland, Wednesday, March 30, 2016. (Martial Trezzini/Keystone via AP) Photo: AP

OTTAWA – Le ministre de l’Immigration, John McCallum, revient sur certaines décisions visant à modifier le programme de parrainage privé de réfugiés syriens.

Ainsi, le ministère de l’Immigration traitera toutes les demandes ayant été présentées pour quelque 10 000 Syriens avant le 31 mars, avec l’objectif d’accueillir ces personnes au Canada d’ici la fin de 2016 ou au début de 2017, a annoncé M. McCallum, jeudi.

Cela correspond aux requêtes soumises par des groupes privés depuis le 1er janvier.

En vertu des changements initialement apportés par le gouvernement, ces demandes auraient été comptabilisées dans la limite globale de réfugiés provenant de partout dans le monde que le Canada est prêt à recevoir en 2016. Cela signifie qu’avec plus de réfugiés que de places disponibles, plusieurs Syriens n’auraient pu mettre les pieds au pays cette année ou même au commencement de la suivante.

Les quelque 10 000 demandes de Syriens qui seront maintenant traitées ne compteront pas dans la limite globale des demandes acceptées, qui demeure en vigueur.

Les groupes de parrainage pourront également soumettre d’autres requêtes cette année, mais cela n’affectera pas le plan d’Ottawa d’accueillir près de 18 000 réfugiés parrainés par le privé cette année. Cela veut toutefois dire que le Canada recevra probablement moins de réfugiés provenant d’ailleurs que la Syrie en 2016.

Des groupes privés avaient été pris de court quand le gouvernement avait modéré ses efforts pour l’accueil de Syriens après avoir atteint son objectif d’accueillir 25 000 personnes avant la fin du mois dernier.

En plus de réduire le personnel dédié au traitement des demandes des Syriens, le gouvernement avait choisi de limiter le nombre de dossiers acceptés en 2016, et puisque cette limite avait déjà été dépassée, il était peu probable que quiconque ayant fait une demande après le 1er janvier puisse accueillir le réfugié qu’il souhaitait parrainer cette année.

Cette décision a poussé certains groupes de parrainage, dont plusieurs n’avaient commencé à amasser des fonds qu’après que les libéraux eurent dévoilé les détails de leur programme d’accueil en novembre, à se demander si le gouvernement Trudeau voulait véritablement aider les réfugiés ou s’il avait perdu tout intérêt après avoir atteint son premier objectif.

M. McCallum a assuré que le gouvernement était toujours engagé auprès des réfugiés, mais a affirmé qu’il devait gérer le système de manière responsable.

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