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La classe politique salue la mémoire de Claire Kirkland-Casgrain

Former Quebec Premier Pauline Marois, right, Parti Quebecois leader Pierre Karl Peladeau, left, and CAQ leader Francois Legault, centre, attend the funeral of Claire Kirkland-Casgrain at Mary Queen of the World Cathedral in Montreal, Saturday, April 2, 2016. THE CANADIAN PRESS/Graham Hughes Photo: Graham Hughes/La presse canadienne

MONTRÉAL – Plusieurs politiciens et ex-politiciens se sont déplacés aux funérailles nationales de Claire Kirkland-Casgrain pour rendre un dernier hommage à celle qui est perçue comme une pionnière dans les milieux politique et juridique.

Voici les réactions des dignitaires qui étaient présents à la cérémonie:

Philippe Couillard, premier ministre du Québec

«Si on regarde le chemin important accompli par les femmes au Québec, elle occupe une grande partie de l’origine de ce chemin-là, mais il reste du chemin à faire (…) Ça semble incroyable aujourd’hui, en 2016, de penser qu’il a fallu légiférer pour reconnaître à la femme mariée son autonomie légale. Incroyable. Mais il fallait le faire, c’était en 1964, alors oui du chemin parcouru, comme le vote des femmes en 1940. Alors merci à Claire Kirkland-Casgrain.»

Pauline Marois, ex-première ministre du Québec

«C’est une femme remarquable. Elle a vraiment brisé pour nous les femmes quelques plafonds de verre (…) C’était une femme très agréable, elle avait du caractère, ça s’entendait, ça se voyait, mais je crois que ça en prenait pas mal pour faire ce qu’elle a fait au moment où elle l’a fait. Alors c’était vraiment quelqu’un avec laquelle on avait le goût d’échanger, parce qu’elle avait des idées claires et elle savait où elle s’en allait. C’est une femme qui avait du talent et qui avait du caractère.»

Jean Charest, ex-premier ministre du Québec

«(Elle a eu) le courage de se présenter. Être la première en soi, juste être la première, dans un environnement où il n’y a que des hommes (…) Dans mon enfance, mon adolescence, la place qu’avaient les femmes dans la société, c’est très différent de ce que nous avons aujourd’hui. Aujourd’hui on a raison de saluer sa vie et, avec un peu de chance, tourner le regard vers l’avenir et se dire qu’il y a encore plus à faire.»

Pierre Karl Péladeau, chef du Parti québécois

«C’est une pionnière qui a tracé le chemin pour les femmes pour la politique, l’action communautaire, la justice. C’est une grande dame. (Ça a pris) beaucoup de courage dans un environnement qui était dominé par les hommes.»

François Legault, chef de la Coalition avenir Québec

«C’était une grande leader. Ça prend des personnes pour commencer, puis être devant la parade et elle a été la première. Donc elle a permis à d’autres que ce soit un petit peu plus facile, quoi qu’il y a encore beaucoup de travail à faire (…) Il fallait avoir du cran et elle en a eu. On doit par respect pour elle continuer le travail.»

Françoise David, coporte-parole de Québec solidaire

«C’est une artisane véritable de la Révolution tranquille, mais comme ça arrive souvent aux femmes, elle est trop oubliée. On parle de Jean Lesage, de René Lévesque, de Paul Gérin-Lajoie, mais pourquoi on ne parle pas d’elle qui a donné aux femmes l’équivalent de la nationalisation d’Hydro-Québec?»

Stéphane Dion, ministre des Affaires étrangères

«On rend hommage à une pionnière, on rend hommage à une contemporaine. Il faut se rappeler que ça fait seulement 50 ans que devant la loi, la femme québécoise a cessé d’être sous la puissance de l’homme. (Elle) a décidé qu’elle serait la première femme non seulement à l’Assemblée nationale, mais qui ferait ce changement fondamental. Elle l’a fait avec beaucoup de courage contre beaucoup de gens des deux sexes à l’époque.»

Thomas Mulcair, chef du Nouveau Parti démocratique

«Claire Kirkland-Casgrain est une femme qui a vraiment marqué l’histoire du Québec au niveau politique, mais aussi au niveau social et juridique. C’est une femme qui a ouvert des portes toute sa vie pour d’autres femmes, pour les générations à venir et c’est tout à fait approprié qu’aujourd’hui, la dernière chose, c’est d’ouvrir encore une porte parce que c’est la première fois qu’une femme reçoit des funérailles nationales.»

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