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Cour suprême: Oland veut accélérer le processus

SAINT-JEAN, – Les avocats de Dennis Oland demandent à la Cour suprême du Canada d’accélérer le processus quant à la demande de libération conditionnelle de leur client en attendant l’appel de sa condamnation pour meurtre.

Dans des documents de cour publiés mardi, les avocats d’Oland affirment que les tribunaux du Nouveau-Brunswick ont appliqué des «normes exigeantes» à l’endroit de leur client, qui sont incohérentes avec d’autres cas similaires survenus ailleurs au Canada.

Les avocats disent qu’il y a un «manque d’orientation claire» de la part de la Cour suprême pour déterminer le moment où est accordée la libération conditionnelle en attendant un appel. L’affaire Oland donne la chance au plus haut tribunal du pays de clarifier la situation, ajoutent-ils.

La réponse permettrait de «définir le droit à la liberté de toutes les personnes condamnées qui attendent leur appel», plaident les avocats, réitérant que leur client est un «candidat modèle» pour la libération conditionnelle.

L’ancien conseiller en investissement a écopé, plus tôt cette année, d’une peine de prison à vie après avoir été condamné pour le meurtre non prémédité de son père, l’homme d’affaires bien connu au Nouveau-Brunswick, Richard Oland.

Le 7 juillet 2011, le corps de Richard Oland a été découvert dans son bureau de Saint-Jean, gisant dans une mare de sang. Il avait reçu 45 coups à la tête, au cou et aux mains.

Son fils fait appel de sa condamnation pour meurtre et il a demandé d’être libéré sous caution en attendant, mais sa requête a été rejetée.

Jamais une personne condamnée pour meurtre n’a pu bénéficier de la libération conditionnelle au Nouveau-Brunswick.

L’appel devrait être entendu le 18 octobre. Le juge de la cour inférieure a statué que ce n’était pas une longue période à attendre derrière les barreaux, mais les avocats du principal intéressé ne sont pas d’accord.

«Huit mois, c’est une longue période à attendre en prison et, dans tous les cas, ça ne correspond peut-être même pas à la pleine mesure de temps jusqu’à ce que la décision (soit rendue)», ont-ils fait remarquer.

La famille Oland, fondatrice de la vieille brasserie Moosehead, en 1867, est l’une des plus en vue des Maritimes, même si Richard Oland avait quitté l’entreprise familiale en 1981.

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