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Jean-Martin Aussant renonce à la course

Photo: Archives Métro

QUÉBEC – Pressenti pour la course à la direction du Parti québécois (PQ), l’ex-député Jean-Martin Aussant renonce à être candidat, a rapporté jeudi «Le Devoir».

Selon le quotidien, M. Aussant a fait part de sa décision à ses collègues de l’organisme de développement de l’économie sociale dont il est directeur général, à Montréal.

Une demande de confirmation de ces informations, formulée auprès de M. Aussant, est demeurée sans réponse.

M. Aussant avait quitté le caucus du PQ en 2011 pour fonder ensuite le parti souverainiste Option nationale, dont il est parti en 2013.

Le nom de M. Aussant a circulé au cours des derniers jours depuis la démission de Pierre Karl Péladeau, élu chef du PQ il y a moins d’un an.

Jeudi, la députée Martine Ouellet a été la deuxième à confirmer publiquement qu’elle songe à être candidate.

«J’ai reçu beaucoup d’encouragements, que ce soit par Facebook, par courriel, par téléphone. Les gens disent ‘on a besoin de quelqu’un qui a un profil économique’», a-t-elle dit dans une entrevue téléphonique.

Mme Ouellet, qui n’avait pas été en mesure d’obtenir d’appui de collègues du caucus lors de la dernière course contre M. Példeau, n’a pas été en mesure de dire si c’était le cas actuellement.

«Je sens beaucoup d’ouverture», a-t-elle dit.

Mme Ouellet présentera lundi un plan de développement économique «intelligent», un «projet mûri depuis longtemps» en vue du prochain congrès du PQ en 2017.

La députée, qui a terminé troisième lors de la dernière course, a assuré que cet événement était prévu depuis une semaine, avant le départ de M. Péladeau annoncé lundi.

«C’est sûr qu’on a réévalué la situation cette semaine mais on a décidé quand même de faire cette sortie-là lundi avec des intervenants de tous les horizons, a-t-elle dit. Mais c’est clairement sur une proposition de développement économique, ce n’est pas sur la course à la chefferie.»

Mme Ouellet a déclaré qu’elle attendra de décider si elle sera candidate pour préciser son échéancier référendaire.

«Lorsque ma décision sera prise, ça me fera plaisir de répondre à ces questions», a-t-elle dit.

Bernard Drainville, qui s’était rallié à M. Péladeau à la dernière course après l’avoir affronté, est toujours en réflexion pour une éventuelle candidature, mais il semble «de plus en plus que son premier choix» sera de demeurer à son poste de leader parlementaire, a indiqué une source.

Plus tôt cette semaine, la députée Véronique Hivon avait affirmé publiquement qu’elle réfléchissait à une candidature.

Mme Hivon et le député Alexandre Cloutier, qui a diffusé un billet Facebook pour préciser qu’il a reçu des milliers d’appuis «pour la suite des choses», se sont rencontrés mercredi à Québec afin de discuter des suites à donner à la démission de M. Péladeau.

Le député péquiste Pascal Bérubé a déclaré jeudi que le prochain chef du PQ devra avoir l’appui d’une majorité de membres du caucus.

Dans une entrevue téléphonique, M. Bérubé a estimé que ce critère était important en raison du peu de temps d’ici la prochaine élection générale.

«Outre l’appui des membres, l’appui potentiel hors parti, un vaste appui du caucus est important pour se porter candidat selon moi, a-t-il dit. C’est une condition même très importante selon moi.»

Durant la dernière course, M. Cloutier, qui a terminé deuxième derrière M. Péladeau, avait reçu trois appuis du caucus, soit ceux de Mme Hivon, du doyen François Gendron et du député de Gaspé, Gaétan Lelièvre.

L’ex-ministre péquiste Yves Duhaime s’est montré favorable, jeudi, à une candidature de M. Cloutier, bien qu’il ne soit pas encore rendu à l’étape de l’appuyer.

«Mettons que j’ai un penchant prononcé», a-t-il dit dans une entrevue téléphonique.

Mercredi, M. Gendron, qui n’a pas précisé qui il appuie, a affirmé qu’il soumettra à ses collègues députés, qui doivent se réunir vendredi, l’hypothèse qu’un couronnement du prochain chef serait préférable à une course à la direction.

Les députés péquistes se verront pour la première fois vendredi depuis la démission de M. Péladeau. Ils devront notamment décider qui du député Sylvain Gaudreault ou de sa collègue Agnès Maltais sera chef intérimaire jusqu’au choix définitif des militants.

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