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Québec renonce aux Jeux d’hiver de 2026

Quebec City Mayor Regis Labeaume speaks to supporters after he was re-elected, Sunday, November 3, 2013 in Quebec City. Labeaume says he's not surprised the United States Olympic Committee has rejected the idea of taking part in his city's potential bid to host the 2026 Winter Games. THE CANADIAN PRESS/Jacques Boissinot Photo: Jacques Boissinot/THE CANADIAN PRESS

QUÉBEC – Le rêve de la ville de Québec d’accueillir les Jeux olympiques d’hiver devra attendre. Peut-être encore très longtemps.

Lors d’une conférence de presse tenue jeudi après-midi, le maire Régis Labeaume a annoncé que la Vieille Capitale avait renoncé à déposer sa candidature en vue de la présentation des Jeux de 2026.

M. Labeaume a lu textuellement une lettre qu’il avait acheminée, plus tôt jeudi, au président du Comité international olympique, Thomas Bach.

Dans cette missive, il manifeste une certaine inquiétude face à la présence des présidents des fédérations internationales de ski et de hockey, Gian-Franco Kasper et René Fasel, sur le «task-force» suisse en vue d’une éventuelle candidature de ce pays pour les Jeux de 2026.

Aux yeux du maire Labeaume, cette situation représente un «problème», d’autant plus qu’il s’agit des présidents de deux des fédérations les plus importantes des Jeux olympiques, note-t-il.

Lors de son allocution, M. Labeaume a paru particulièrement dérangé par la présence de Gian-Franco Kasper, dans le contexte où des Jeux olympiques à Québec, dans son esprit, incluraient la tenue des compétitions de ski alpin dans la région de la Vieille Capitale.

«Dans le dossier de la montagne et des solutions techniques que nous pourrions présenter pour tenir toutes les compétitions de ski alpin dans notre région, comment être assuré que notre proposition serait étudiée à sa juste valeur, sans parti pris et de façon objective?», a questionné M. Labeaume, dans la lettre qu’il a adressée à Thomas Bach.

«Toute cette situation créé des doutes, tant pour nous que pour nos concitoyens sur les chances qu’aurait Québec d’être choisie. Ces doutes nous incitent à la prudence, surtout avant d’investir des sommes significatives pour étudier le bien-fondé de notre candidature, a ajouté M. Labeaume, qui avait effectué une visite à Lausanne, ville où siège le CIO, il y a un peu moins d’un mois.

«Comment voulez-vous que j’aille négocier la solution technique à la Fédération internationale de ski alors que son président appuie la Suisse?», a plus tard mentionné M. Labeaume, en réponse à une question d’une journaliste.

Compte tenu de ces circonstances, le maire Labeaume considérait que la chose à faire était de mettre un terme à la démarche.

«Dans le processus d’analyse, il faut d’abord se demander si nous avons de très bonnes chances de gagner. Nous ne pouvons pas répondre oui à cette question. Alors, si nous ne pouvons pas répondre oui à cette question, on arrête. De toute façon, on n’avait pas commencé. Mais dans ma tête, une candidature olympique, tu vas là pour gagner, pas pour figurer. Et donc, ça prend d’excellentes chances de gagner. Et notre analyse, c’est qu’il y a du ‘bruit sur la ligne’, et que dans ces circonstances, nous n’avons pas d’excellentes chances de gagner.»

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