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Ottawa pourrait évaluer les minières à l’étranger

International Development Minister Marie-Claude Bibeau responds to a question during Question Period in the House of Commons Wednesday December 9, 2015 in Ottawa. Bibeau says Canada needs to show the world it is a more generous aid donor if it wants to win a seat on the United Nations Security Council. THE CANADIAN PRESS/Adrian Wyld Photo: Adrian Wyld/THE CANADIAN PRESS

OTTAWA – La ministre canadienne du Développement international veut examiner ce qu’Ottawa pourrait faire de plus afin d’aider les populations touchées par les activités de sociétés minières canadiennes dans les pays en voie de développement.

Marie-Claude Bibeau veut ainsi étudier de plus près la formule de partenariats publics-privés, qui lie l’aide internationale publique aux investissements privés de l’industrie des ressources.

Le précédent gouvernement conservateur était favorable à cette approche, en dépit des protestations de plusieurs organisations non gouvernementales — et même si certaines compagnies canadiennes affichent un bilan peu reluisant en matière de respect des droits des populations locales dans des pays en voie de développement.

Selon la ministre, cette piste de réflexion fait partie de la révision complète de la politique canadienne en matière d’aide internationale, qu’elle a amorcée depuis sa nomination.

Mme Bibeau a défini cette semaine le cadre des consultations publiques destinées à réviser cette politique canadienne, alors que le gouvernement libéral fait l’objet de pressions internationales pour qu’il augmente sa contribution afin d’atteindre la cible recommandée par les Nations unies.

Dans sa lettre de mandat, en novembre dernier, le premier ministre Justin Trudeau demandait notamment à la ministre Bibeau de «tenir des consultations auprès d’intervenants canadiens et d’organisations vouées à l’aide internationale afin de créer un nouveau cadre de politiques et de financement destiné à orienter les décisions du Canada relativement à l’aide qu’il accorde, à favoriser l’autonomisation des populations et à appuyer une croissance vaste et durable dans les pays en développement».

La ministre souhaite aussi mettre notamment l’accent sur les femmes et les filles — ce qu’elle appelle «l’approche féministe» — mais aussi sur les États fragiles et sur les impacts des changements climatiques dans certains pays pauvres.

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