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Le projet de loi visant le mouvement BDS refusé

Ontario Premier Kathleen Wynne speaks to reporters as she arrives at the First Ministers meeting at the Canadian Museum of Nature in Ottawa on Monday, Nov. 23, 2015. The premier of Ontario says it would "make a lot of sense" for the government-run liquor stores to sell marijuana if the federal Liberals make good on their promise to legalize pot. THE CANADIAN PRESS/Sean Kilpatrick Photo: Sean Kilpatrick/THE CANADIAN PRESS

TORONTO – La législature de l’Ontario a voté contre une tentative d’empêcher le gouvernement provincial de faire des affaires avec les compagnies qui soutiennent le mouvement de boycott, le désinvestissement et les sanctions contre Israël (BDS).

Le député libéral Mike Colle et le progressiste-conservateur Tim Hudak ont présenté le projet de loi de manière conjointe, alors que M. Hudak a qualifié le mouvement BDS de «nouvelle forme insidieuse de l’antisémitisme».

Mais sans le soutien d’aucun autre député libéral — ni du Nouveau Parti démocratique — le projet de loi n’a pas passé l’étape de la deuxième lecture, jeudi.

La première ministre Kathleen Wynne, qui est en plein coeur d’un voyage au Moyen-Orient, a déclaré en Israël cette semaine qu’elle s’opposait au mouvement BDS, mais qu’elle soutenait la liberté d’expression.

«Je prends cette position, comme je prendrais position contre quelque chose qui fait la promotion de l’homophobie, du sexisme, de l’islamophobie, a-t-elle dit. Si nous voulons vivre dans un monde qui est capable de soutenir l’humanité, nous devons trouver un moyen de se tenir debout face à ses positions.»

«Je soutiens tous les droits d’exprimer librement son point de vue, sans crainte de discrimination ou de persécution, que ce soit en Ontario ou au Moyen-Orient, a-t-elle poursuivi. La liberté d’expression est quelque chose que tous les Canadiens apprécient et nous devons la défendre vigoureusement. Mais c’est inacceptable pour des étudiants, ou des parents, ou des enfants de se sentir menacés ou discriminés.»

Le NPD a indiqué qu’il ne soutenait pas le projet de loi parce qu’il croit qu’il enfreint le droit à la liberté d’expression. Les membres du NPD et du Parti libéral ont indiqué qu’il y avait déjà des moyens dans la loi et dans les chartes des droits humains pour combattre le discours haineux et le racisme.

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