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Lisée et Plamondon lancent leur campagne nationale

Photo: Archives/TC Media
Rédaction - La Presse Canadienne

MONTRÉAL – Deux candidats à la direction du Parti québécois, Jean-François Lisée et Paul St-Pierre Plamondon, ont lancé officiellement leur campagne nationale, dimanche.

M. Lisée a choisi de présenter l’événement dans sa ville natale de Thetford Mines, dans la région de Chaudière-Appalaches.

Le député de Rosemont, qui a déjà versé les deux montants de 10 000 $ exigés par le PQ avant la fin du mois d’août et qui a dépassé le nombre requis de signatures de partisans, a affirmé percevoir un engouement croissant pour sa candidature.

Il a soutenu qu’il y a une «grande fréquentation» de son site Internet tout en ajoutant que les gens «embarquent» dans sa campagne.

Dans son discours prononcé à Thetford Mines, il a notamment fait allusion à ses convictions souverainistes qui, selon ses dires, sont devenues de plus en plus fortes au fil du temps.

Il a expliqué qu’elles l’ont poussé à en arriver à un grand constat.

«Je me suis dit que l’expérience québécoise ne peut être complètement admirable que si elle se libère de ses sabots de Denver que sont l’appartenance au Canada, le compromis constant», a-t-il martelé.

Du même souffle, il a indiqué que «la chose la plus porteuse, la plus libératrice» pour le Québec serait de devenir «son propre patron».

Jean-François Lisée a ensuite laissé entendre qu’il en a contre ceux et celles qui cherchent à contenir l’émancipation et le développement des Québécois.

«Je suis de mauvaise humeur chaque fois que je vois quelqu’un qui dit:  »notre objectif ça devrait être d’être dans la moyenne canadienne ». Ça n’a pas de sens», s’est-il exclamé. Il a enchaîné en reprochant au gouvernement du premier ministre Philippe Couillard d’avoir adopté cette attitude et il n’a alors pas cherché à masquer son indignation.

«Ça me met en rogne, c’est tellement contre-productif, ça nous coupe les ailes, ça nous appauvrit dans tous les sens du terme», a-t-il déploré.

Par ailleurs, l’avocat Paul St-Pierre Plamondon, a procédé au lancement officiel de sa campagne à Montréal.

À cette occasion, ce juriste, qui est également chroniqueur et essayiste, a précisé pourquoi il avait choisi de se jeter dans la mêlée.

Pour ce faire, il a adressé deux questions aux Québécois auxquelles il n’a fourni qu’une seule réponse.

«Qui peut nous redonner le goût du Québec? Qui peut nous sortir de cette culture du mensonge?» leur a-t-il d’abord demandé.

Puis, M. St-Pierre Plamondon a souligné qu’«il n’y a que le Parti québécois pour faire ça».

Toutefois, pour y arriver, cette formation politique devra renouer avec ses «valeurs fondatrices» qui ont été, à son avis, «trahies (…) au cours des dernières années».

Paul St-Pierre Plamondon a ajouté qu’à ce jour, il est parvenu à convaincre au moins 800 personnes de devenir membres du PQ.

Il a mentionné qu’il puisait ses appuis chez «les orphelins politiques» c’est-à-dire chez «les gens qui ne se définissent pas par un parti politique et qui hésitent au moment de voter».

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