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Le DPB s'inquiète des dettes des provinces

Rédaction - La Presse Canadienne

OTTAWA – Le Directeur parlementaire du budget (DPB) s’inquiète de la croissance constante des dettes publiques des provinces, territoires, administrations locales et autochtones — une situation qui n’est «pas viable».

Le DPB estime que le ratio de la dette nette de ces «administrations infranationales» par rapport au PIB est actuellement de 32,5 pour cent. Or, à long terme, cette dette augmentera plus rapidement et pourrait dépasser 200 pour cent du PIB après 75 ans, estime le DPB.

La nouvelle analyse du Directeur parlementaire du budget souligne par ailleurs que la situation de ces administrations infranationales s’est détériorée depuis un an, à cause notamment d’une hausse des dépenses en santé et en administration publique.

En revanche, la situation à Ottawa n’inquiète pas trop le DPB, même si les mesures annoncées dans le dernier budget des libéraux ont grevé quelque peu la marge de manoeuvre du gouvernement. Le DPB estime que la dette nette du gouvernement fédéral «suit une trajectoire viable» et qu’elle sera complètement éliminée dans 50 ans.

La marge de manoeuvre financière d’Ottawa a diminué en raison de la faible croissance économique et de certaines mesures annoncées par les libéraux, comme la diminution de l’âge d’admissibilité à la Sécurité de la vieillesse, qui avait été augmenté à 67 ans par les conservateurs, mais qui est maintenant ramené à 65 ans.

Pour améliorer la situation des administrations infranationales, le DPB leur recommande d’obtenir plus de transferts fédéraux, d’augmenter leurs recettes ou de réduire leurs dépenses.

«Il n’est pas nécessaire de prendre immédiatement ces mesures d’assainissement, estime le DPB. Toutefois, plus on les retarde, plus l’exercice sera exigeant.

«Des mesures permanentes correspondant à 1,5 pour cent du PIB (30,2 milliards $ courants) seraient requises pour stabiliser le ratio de la dette nette des administrations infranationales par rapport au PIB à son niveau actuel (32,5 pour cent) à long terme. L’assainissement des finances nécessaire, qui était de 1,4 pour cent selon l’évaluation de l’an dernier, a connu une légère hausse.»

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