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Et s’il y avait un déluge en 2016?: Saguenay se prépare constamment au pire

Photo: Gracieuseté
Audrey-Anne Maltais - TC Media / Courrier du Saguenay

Le déluge aura eu un point positif au Saguenay, c’est qu’autant la population que les différents services municipaux ou gouvernementaux ont pris conscience des risques importants sur le territoire, selon le directeur du Service de sécurité incendie et coordonnateur des mesures d’urgence, Carol Girard.

Ce dernier croit que l’on se doit de connaître les risques, de les apprivoiser, afin de mieux les gérer.

«Il faut toujours se préparer au pire. La clé du succès va passer par la coordination, qui fait en sorte que l’on va utiliser en temps réel et opportun les ressources locales. Le fait que l’on soit maintenant une ville fusionnée a ses avantages puisqu’on se retrouve tous autour d’une même table», souligne M. Girard.

Être proactif
Le directeur du Service de sécurité incendie croit qu’en cas de crise majeure, on ne doit pas être en mode réaction, ni en mode urgence, il faut être en mode gestion et être proactif. Voilà pourquoi toute la structure de gestion des risques a été modifiée en 2011, en ajoutant la division de gestion et analyse des risques au Service de sécurité incendie.

«On ne parle plus de sécurité incendie, de mesures d’urgence, de sécurité civiles ou de plan de mesures d’urgence, on parle maintenant de gestion des risques».

L’objectif étant d’avoir une meilleure gestion des risques, d’avoir une population mieux préparée, l’adoption de comportements préventifs et une utilisation optimale des ressources.

Dans cette nouvelle structure, M. Girard précise que le plus important se veut le processus d’alerte et de mobilisation.

«Il faut être proactif, donc maintenant on a des alertes, des pré-alertes, des pré-pré-pré-alertes. Aussitôt que l’on sait qu’il y a des mouvements au lac Kénogami, aux rivières aux Sables ou Chicoutimi, même si ce ne sont pas des seuils majeurs d’inondation, on est au courant. On est en constant contrôle de la situation et on sait ce qui se passe», a-t-il indiqué.

De cette façon, si jamais on devait encore vivre le pire, le Service de sécurité incendie le saurait assez à l’avance pour prendre des mesures pour assurer la sécurité de la population.

«La priorité reste de protéger les citoyens. Par exemple, maintenant, si on observe qu’une rivière déborde à tel endroit, un officier en service va se rendre sur place et prendre les mesures nécessaires. Si la situation s’aggrave, il va appeler son supérieur et suivre la chaîne de commandement, jusqu’au directeur du service qui est également coordonnateur des mesures d’urgence», a mentionné M. Girard.

Ce dernier a ajouté que sa division de gestion des risques possède tous les dessins des zones inondables.

«On sait qu’à tel niveau, les terrains vont être inondés à tel endroit. Tout est cartographié et identifié. Ainsi, on sait connait les impacts si on envoi tant de mètres cubes d’eau».

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